Yaoundé
L’origine du nom de ville
Yaoundé se dit Ongola chez les Ewondos, les premiers habitants de la ville, ce qui signifie « clôture » ou « enceinte ». Ongola désignait en effet l’enceinte militaire où étaient installés les colons allemands à la fin de XIXe siècle. Mais le nom de la ville vient de Owondo, qui signifie « arachide », un légume très cultivé dans la région. Ewondo fut transformé par les allemands yewondo puis Yaoundé. La légende rapporte qu’autrefois, les populations ewondo en provenance des savanes du Nord, auraient traversé le fleuve Sanaga sur un serpent géant avant de s’installer sur les collines et de fonder la ville.
Selon les différents témoignages, le département du Mfoundi à l’origine était établi sur ce qu’on appelait alors “ Ngola Ewondo ”. C’est -à- dire le pays des Ewondo, une tribu qui fait partie du grand ensemble Beti-Fang. Autrefois, ce département partait au nord de Mballa II, à l’entrée de ce qui est aujourd’hui le quartier Etoudi. Il s’arrêtait au sud de la capitale, au lieu – dit Coron. Mais au fil du temps, le Mfoundi s’est élargi. Certains observateurs avertis parlent “ d’un élargissement à des fins électoralistes. ” Depuis, les régions rurales environnantes (Nkol Bisson, Nkolodom, Nkolmesseng et autres Ekounou, Odza, Nkol Nkoumou) font désormais partie intégrante du département du Mfoundi.
II – A l’origine des divisions
Selon les témoignages des historiens, notamment celui du regretté Jean Baptiste Obama, à l’origine, Yaoundé est un village de la grande famille Mvog Tsoung Mballa. Celle – ci est constituée de quatorze (14) sous – familles : au centre de Yaoundé les Mvog – Ada, à l’ouest les Mvog – Beti, au sud les Mvog – Effa, les Mvog – Atemengue et les Mvog Ntigui. Le premier chef ewondo, qui a reçu les colons occidentaux à Yaoundé, s’appelait Essono Ela de la famille Mvog – Ada. Ce chef respecté a aussi mené une rébellion féroce contre les colons. Et pour cause, les arrivants (Occidentaux) s’illustraient par leur goût prononcé des terres et des femmes du pays ewondo. Toutes choses qui décident Essono Ela à organiser une concertation avec tous les chefs ewondo. La réunion, organisée à Etoa – Meki, s’achève par un appel au soulèvement contre l’administration coloniale allemande. La répression au soulèvement sera sanglante. Certains chefs seront pendus publiquement ; d’autres seront déportés. A l’époque, le nommé Charles Atangana Ntsama est fonctionnaire de l’administration coloniale. Quelqu’un sur qui très vite les “ envahisseurs ” – comme les populations autochtones les appelaient – vont s’appuyer pour essayer de pacifier la région. Homme doué d’une intelligence remarquable, Charles Atangana Ntsama va conquérir la confiance des colons allemands et jouer un rôle majeur dans l’histoire des Ewondo. Ce fils Mvog Atemengue de la grande famille Mvog Tsoung Mballa sera fait chef supérieur des Ewondo et des Bene (appelé avec dédain les Ewondo de la brousse). Charles Atangana offre la colline de Mvolyé aux missionnaires catholiques conduits par Mgr Henri Vieter. Monarque incontesté par toutes les populations autochtones de Yaoundé et de ses environs, Charles Atangana Ntsama est finalement le garant de l’unité des Ewondo et des Bene. A sa mort, Martin Abega Belinga, un autre fils Mvog-Atemengue, hérite de la chefferie supérieure des Ewondo et des Bene. Il règne pendant le reste du temps de la colonisation française, jusqu’à l’indépendance du Cameroun.
Quelques distances de kilométriques
Yaoundé/ Douala : 246 km
Yaoundé/ Bafoussam : 290 km
Yaoundé / Kribi : 270 km (via Edéa, car en passant par Ebolowa le trajet est plus long)
Yaoundé / Bertoua : 340 km
Yaoundé / Ngaoundéré : 860 km
Yaoundé/ Ebolowa : 170km
Patrice Etoundi Onambélé
Avant de préciser qu’il faudrait des journées entières pour évoquer Yaoundé. Ce village devenu ville dont lui ont parlé ses parents et grands parents. Qu’il a connu alors qu’il fréquentait l’Ecole régionale, située non loin de l’actuelle Ecole militaire interarmées (Emia). S’extasiant, en compagnie de certains de ses congénères, parmi lesquels un certain Alexandre Biyiti, plus connu sous le nom de Mongo Beti, devant des chars de la colonne Leclerc manœuvrant face à l’ancienne poste de Yaoundé, actuel Centre culturel français.
Ce Yaoundé qu’il rêve toujours de voir évoluer. De cesser d’être cette cité qui, des fois, lui fait penser à «une immense poubelle qui s’étend, s’étale et pollue tout, dans l’indifférence générale ».
Au fil de l’entretien, on découvre le patriarche qui a vu le jour le 14 novembre 1929. On fait un peu plus la connaissance du chef traditionnel d’Ahala, descendant d’Essono Ela, celui-là même qui, à la fin du XlXème siècle, offrit hospitalité et protection à des Allemands poursuivis par Mbida Mengue, qui avait promis à la plus belle de ses épouses le (calp d’un Blanc… Cette anecdote, précise notre hôte, marque la naissance effective e Yaoundé : «C’est sur le site de l’actuel palais de justice et du ministère des Finances que vivait mon aïeul. Plus tard, les Allemands ont décidé de s’y installer. Et pour mieux se protéger, ils ont décidé d’y bâtir un fortin.» D’où Ongola, la forteresse en éwondo. Plus qu’un détail de l’histoire, cette expropriation fait aujourd’hui du vieil homme l’un des propriétaires originels de Yaoundé.
Patrice Etoundi Onambele ouvre ensuite des pages d’histoire de l’habitat en pays éwondo. Il décrit un milieu où l’on trouvait des logis épars, constitués pour l’essentiel de quelques villages. «A sa majorité, tout homme se mariait, fondait un hameau et y vivait en membre libre du clan. Un hameau qui, en se développant avec l’arrivée d’autres épouses et la naissance de nombreux enfants, pouvait devenir un village. On s’installait en général sur un site en hauteur, non loin d’un cours d’eau. A cette époque, la proximité des marécages était évitée. Ce qui fait que le paludisme était inexistant.»
Avec force de détails, M. Etoundi Onambele précise qu’à la fin du XlXème siècle, les maisons étaient de forme rectangulaire et dotées d’une ossature en bois imputrescible. «Le remplissage des murs se faisait avec des écorces. La technique de préfabrication était très poussée, en prévision d’une réutilisation pour l’édification d’un nouveau hameau.» On retrouve ici la verve du diplômé des Beaux arts de Paris et ancien architecte voyer de la ville. Celui qui fut, de 1972 à 1990, le chef de service technique à la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), chargé notamment de l’aménagement de la cité avec droit de regard sur ‘exécution de grands projets d’urbanisme. En somme, un proche collaborateur d’André Fouda, le tout premier magistrat de la ville. Entre-temps, la colonisation allemande fixe les hameaux, les regroupant en villages. L’évolution de l’habitat se traduit par l’utilisation de la terre battue pour le remplissage des murs, à la place des écores d’arbre, ainsi que par l’introduction graduelle des céramiques poreuses, briques de terre et tuiles en argile cuite, mais aussi du bois pour les poutres et la charpente.
De 1916 à 1960, durant la tutelle puis le mandat français, il précise que ce fut une période de stagnation. Et même de régression pour l’habitat indigène à Yaoundé, et plus généralement au Cameroun. En cause, «le développement
de l’importation des matériaux de construction touchant moins du dixième de la population autochtone» et, plus tard, l’imposition par la tutelle d’un matériau qui, à ses yeux, demeure le plus mauvais pour la construction le parpaing de ciment. Selon lui, on n’en respecte pas toujours les dosages. A l’en croire, la meilleure solution reste la brique de terre. Et pas seulement pour des raisons économiques.
A ses yeux, le véritable point de départ de l’accélération du développement de la ville se situe en 1960 avec la mise en application du plan directeur de la ville, conçu par la Français Armand Salomon. On assiste à Yaoundé, devenue capitale d’un pays à peine indépendant, à l’érection d’édifices publics symboles des attributs de souverainetés. Ce sont l’Assemblée nationale, les premiers immeubles ministériels à côté du palais du haut-commissaire promu présidence de la République, et un peu plus tard le monument de la Réunification, œuvre de Gédéon Mpando. C’est, dit-il, durant la même période que l’université de Yaoundé sort de terre. Tout comme l’hôtel Mont Fébé, la décennie suivante.
Au cours des années 80 s’élèveront les immeubles des PTT, de l’Education nationale, de la Fonction publique, de la Beac nationale, de l’Hôtel de ville, le palais d’Etoudi, le siège de la télé‘ “‘j vision nationale, celui de la SNI, de SNH, le complex du Hilton, l’immeuble Amacam… Mais l’élan d’urbanisation se brise quelque temps après. La situation va s’aggraver pendant la décennie qui suit. On invoque la crise économique pour tout justifier, mais l’architecte y ajoute la gestion calamiteuse et le détournement des j fonds publics.
Amer, Patrice Etoundi Onambele revisite l’histoire d’une ville qui l’a vu naître. Une ville dont les problèmes actuels, liés à un développement anarchique qui a pour corollaire la prolifération des bidonvilles, ne laisse point indifférent. «L’Etat aurait pu enrayer le phénomène, voire le freiner sérieusement. Il disposait d’un arsenal juridique, rais en application pendant les années de rébellion pour contrôler le déplacement des populations.» A l’évidence rien, ou presque, n’a été fait.
A une certaine époque, la CUY s’est attelée à lutter contre la prolifération des constructions anarchiques. «André Fouda ne délivrait pas aussi facilement le permis de construire (pour les habitations en matériaux définitifs), l’autorisation de bâtir (pour les habitations en matériaux provisoires), conformément à un plan d’urbanisation datant de 1963 et en application des règles d’hygiène.» De temps en temps, on prend l’initiative de créer des zones de recasement. C’est ainsi que sont réaménagés Nkomkana, Nkolndongo, Essos, Kondengui, Messa, la Carrière, Efoulan, Mfandena, Etoudi, Mimboman, Mvog-Betsi, Tsinga, Mokolo… Au total, ce sont «1000 parcelles dont la superficie allait de 300 à 1000 m2», qui sont mises à ta disposition des populations devant construire conformément à un cahier de charges prescrivant les modalités de mise en valeur de lots et qui, une fois réalisée, aboutissait à l’établissement d’un titre foncier.
Dans le même temps, le centre commercial est reconstruit. «A l’époque, les commerçants qui l’occupaient étaient presque tous des expatriés. Ils contrôlaient l’économie du pays et ne faisaient pas des efforts d’aménagement. Ils rapatriaient tous leurs bénéfices. On les força à investir sur place.» L’opération consista à les oblige à construire, sous peine de déguerpissement, des immeubles à deux niveaux au moins. Tout en reconnaissant ces efforts d’aménagement, certaines opérations lui sont restées en travers de la gorge. C’est par exemple le cas de l’aménagement de la vallée de l’ancienne gare ferroviaire de Yaoundé, via l’enterrement du ruisseau Ekozoa et de la rivière Mfoundi. Un ouvrage remarquable, qui a donné naissance au Boulevard du 20 mai, doté de passages souterrains pour les piétons. Sans oublier un canal souterrain, où devait circuler un engin pour un curage périodique.
A la fin du chantier la CUY, dont il était l’architecte, refusa de prendre en charge l’entretien de l’ouvrage. «En aval, derrière la poste centrale, le niveau de la sortie du canal était plus haut que son entrée, sise du carrefour Warda. Conséquence, pendant la saison des pluies, de la rue du marché du Mfoundi à l’Avenue Kennedy, on assiste à des inondations.» Il souligne en outre que les travaux à peine terminé, point n’était besoin d’être un expert pour noter que le canal s’ensablait.
Bien que du côté de la CUY, on assure aujourd’hui qu’un financement imminent de la Banque africaine de développement (BAD) va résoudre définitivement ce problème, il est difficile pour lui de passer sous silence ce qu’il considère comme le plus gros scandale immobilier de la capitale : l’immeuble ministériel n°1, que les populations ont rebaptisé «l’immeuble de la mort». Le gros œuvre avait été achevé, mais le chantier fut abandonné. Personne n’a été inquiété. Avant sa sécurisation, l’endroit était devenu le repaire des brigands qui semaient la terreur au centre-ville.
Un autre aspect de la gestion de la capitale qui heurte aujourd’hui encore la sensibilité du patriarche : les conditions dans lesquelles l’éclatement de la ville en plusieurs communes d’arrondissement s’est déroulé. S’il reconnaît que l’initiative était louable, il n’en demeure pas moins que « du jour au lendemain, on a connu le démantèlement du seul outil encore valable de la CUY». Il affirme à ce sujet que le parc d’engins de travaux publics de la Communauté fut dispersé. En moins de deux semaines niveleuses, tracteurs, chargeurs, compacteurs et camions benne furent affectés aux mairies d’arrondissement. Sans contrôle. Au grand dam de Patrice Etoundi Onambele, qui a ainsi vu dépérir «la force de frappe de la Communauté, son outil de travail pour l’entretien des routes non-bitumées».
La solution pour que Yaoundé retrouve un cachet certain, soutient celui qui continue de mener une réflexion permanente sur l’embellissement de sa ville, c’est de détruire tous ces bâtiments et constructions anarchiques, voire des quartiers entiers qui l’enlaidissent. A défaut de créer une nouvelle. Mais ça, c’est une autre histoire.
Constant Raphaël Sabang
Transport Urbain
Quatre heures sans « le bus » à Yaoundé
Les employés de la compagnie de transport urbain ont observé une grève
Les usagers du bus étaient contents hier, 2 novembre 2009, lorsque les véhicules bleus floqués de l’insigne « le bus » ont refait leur apparition au différents point de ramassage de la ville de Yaoundé. Depuis le matin, ces usagers ont attendu ces voitures aux arrêts habituels, sans trop bien comprendre pourquoi ils mettaient autant de temps à apparaître. C’est par les diverses radios de la capitale que plusieurs d’entre eux ont été informés que les agents de cette compagnie de transport urbain étaient en grève depuis 7 h. plusieurs personnes ont accueilli cette nouvelle avec amertume, au regard du temps passé à attendre ces voitures.
« ça n’a finalement servi à rien que je me lève tôt aujourd’hui pour arriver en retard au travail. Avec l’absence des bus ce matin, je suis arrivé en retard. Je ne savais pas où me mettre quand je suis arrivé au beau milieu de la réunion de brainstorming que le patron tient chaque lundi. Il y a de quoi porte plainte, c’est un gros risque qu’ils m’ont fait courir », s’indignait patrice Kouanfang, agent dans une entreprise de micro-finance. Il n’est pas le seul à qui ce contretemps a causé quelques difficultés. Philomène Mefire, elle, n’a pas pu accompagner son fils à l’école. Elle qui habite le quartier Emana profite souvent de ce que le bus passe très tôt pour laisser son enfant à l’école avant de continuer elle-même au marché où elle tien un étal de poissons fumés. »j’ai été obligée d’emmener mon fils au marché parce que le bus n’arrivait pas et il était déjà tard. J’ai vu que ça ne servait à rien que je l’emmène à l’école. J’ai dû le trimballer dans la boue et l’inconfort du marché », se plait-elle.
Ce qui s’est passé hier matin à la compagnie de transport urbain « le bus » n’était rien d’autre qu’un mot d’ordre de grève lancé par le personnel de cette entreprise. Selon Pierre Nguetchuessi, l’un des délégués du personnel, cette action avait pour but de revendiquer un ensemble de choses dans l’entreprise, notamment le dialogue social. Il déplore le fait que le directeur interdise les réunions des délégués du personnel, refuse toute discussion avec le personnel. Arrivé ce matin vers 9 h pour inaugurer le nouveau siège de cette compagnie, Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement, a profité pour discuter avec Pierre Nguetchuessi qui l’a mis au parfum des conditions de travail dans lesquelles ils travaillent ; le délégué du gouvernement a dit avoir pris bonne note d leurs doléances. Il a demandé aux grévistes de retourner au travail pour que les populations de Yaoundé n’aient plus à connaître le problème d’absence de bus. Il a promis aux grévistes qu’il prendra les décisions qui s’imposent pour que leurs conditions de travail s’améliorent ;Gilbert Tsimi Evouna a d’ailleurs annoncé la création prochaine d’une nouvelle compagnie de transport urbain : la société de transport urbain de Yaoundé .
Transport urbain
Du rififi dans le bus
Le divorce est pratiquement consommé avec la communauté urbaine de Yaoundé, qui envisage de créer une autre entreprise.Depuis environ trois ans, les bus bleus ont su trouver leur place dans les habitudes des habitants de Yaoundé et des quartiers périphériques. Même si, au fil du temps, certains usagers commencent à grincer des dents. La climatisation et la musique qui en ont attiré beaucoup, ont disparu, et les passages de ramassage ne sont plus réguliers, du fait de la diminution du parc automobile. Ces quelques éléments de dysfonctionnement sont sans doute ce qui fait dire à Gilbert TSIMI EVOUNA , délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY), que « quand on constate que les choses ne marchent pas bien, il faut tout faire pour que ça évolue dans le bon sens ».
En réceptionnant les locaux de la direction générale de la société de transport urbain de Yaoundé lundi dernier, le délégué du gouvernement a donné le ton de ce qui semble être une scission avec la transnational Industries Cameroon le bus (TIC Le Bus). Car jusqu’ici, la CUY siégeait dans le Conseil d’administration de cette entreprise. « A une époque donnée, le Cameroun s’est retiré de Air Afrique, et la CAMAIR a vu le jour. C’est ce qui va arriver avec le transport urbain » a affirmé Tsimi Evouna, joint hier par CT. Et selon le délégué du gouvernement, la mésentente viendrait de ce que TIC Le Bus ne remplit pas bien sa partie du contrat. « Plus de 50% des bus sont immobilisés, alors que les habitants de Yaoundé doivent se déplacer avec aisance et à moindre coût », souligne-t-il. La CUY a d’ores et déjà pris les dispositions pour la mise en place d’une autre compagnie de transport. Ce que le délégué du gouvernement désigne comme la Société de Transport Urbain de Yaoundé, dispose déjà des locaux et les points de ramassage sont déjà matérialisés dans la capitale. Même si le concessionnaire qui devra s’occuper d’approvisionner le parc automobile n’est pas encore connu. Les négociations étant en cours.
Les bâtiments de cette société étant dans l’enceinte même de la TIC Le Bus, il est légitime de se poser des questions quand à l’avenir des employés de Le Bus, en grève lundi dernier pour mauvais traitement. « il ne faut pas mélanger les choses. Nous ne savons pas comment ces personnes ont été recrutées. On ne peut donc pas décider de tous les garder. Le moment venu, leur situation sera étudiée en fonction des besoins du concessionnaire retenu » a déclaré Gilbert Tsimi Evouna. Pou le délégué, il ne sera pas question d’avoir pitié des gens s’il faut que la nouvelle entreprise marche bien