SANTCHOU
Les patriarches sont formels : Santchou serait la déformation de « San Zock », qui signifie littéralement, en langue Mbo, « le père de l’éléphant ». En fouinant dans les archives administratives, on retient que cette unité administrative s’appelait le district de Mbo, crée le 30 décembre 1960 et faisant partie de ce qu’on appelait alors le département Bamiléké, avec pour chef-lieu Dschang. C’est en 1979, qu’elle sera érigée en arrondissement de Santchou, dans le département de la Menoua.
Ainsi, cette unité a également été redimensionnée, en s’élargissant au groupement bamilékés de fombap et de fondenera Mais cet éléphant qui a pris du poids, territorialement parlant, s’accommode mal de son nouveau statut. visiblement, la ville est confrontée à plus d’un problème : en saison de pluies, les inondations font des ravages, la localité est sérieusement enclavée certains villages sont inaccessibles. Par ailleurs, l’unique société rizicole qui générait des revenus et des emplois, la SODERM ,à fermé , laissant ainsi de nombreuses familles sans revenus . Une partie de l’élite qui l’a achetée n’arrive pas a la remettre debout, à cause des querelle intestine. Au-delà de ce tableau peu reluisant, Santhou reste une destination touristique qui vaut bien un détour.les sites visité : les chefferies traditionnelles, la réserve de la faune, le ‘blanck water’ les grottes de fondonera les populations espèrent de tout cœur que la route dschang-santchou, encore en chantier, sera le déclic qui va permettre à leur localité de décoller.
REPERES
Arrondissement de santchou, district de mbo : le 3o décembre 1960. Érigé en arrondissement en1979. Démographie estimée à20000 habitants, selon les sources administratives. Principale ethnies : les mbo :’autochtones) et les bamlékés (allogéne).le groupement santchou est composé des mbo et des deux groupements bamilékés : fombap et fondenera.
CHIFFRES
18KM
POUR ARRIVER 0DONERA ? GROUPEMENT bamiléké situé dans les montagnes de santchou, il fut nécessairement passé par Dschang. Cela revient a dire qu’il faut la distance santchou –dschang, estimée à 30km, et puis parcourir les 18km qui séparent Dschang de fondonera
Il ne fait pas bon de vivre à santchou en saison de pluies….Andre fongwang ne mâche pas ses mots lorsqu’il parle de la cité. Apres un détour dans les principaux quartiers, on se rend compte que e jeune moto-taximan sait de quoi il parle .Akassalafam, le plus vieux quartier de la ville, ou il habite avec ses parents, les gens sont toujours sur le qui vive, après une averse. Après la pluie c’est toujours le mauvais temps .les inondations font des ravages : les WC se profanent et communiquent avec les puits d’eau. Dans les concessions et les rues, on trouve les mares d’eau, qui sont les gites de moustiques.santchou vit vraiment les pieds dans l’eau. La saison de pluie à même imposé un accoutrement singulier aux habitants. On porte les bottes ou les chaussures appropriées pour protéger ses pieds et de ne pas patauger dans la boue, le blouson pour ne pas attraper froid… explique André
Certains pense que le malheur de cette localité viendrait de sa position géographique : santchou est, en effet tassée dans une pleine, entourée des montagnes et de deux grands fleuves. En l’occurrence le nkam et menoua . le lit du fleuve nkam n’étant profond, chaque fois qu’il pleut abondamment les eaux débordent et se déversent dans la cité… explique le vieux millat polycarpe , par ailleurs conseiller municipal. Et ce sont habitants de la ville qui en font des frais. Face aux inondations récurrentes l’exécutifs communal argue qu’il manque de moyen financiers, en mettant en place un système de canalisation des eaux.
Problèmes d’eau
Malgré les pluies abondantes et constantes, la ville manque curieusement d’eau potable.la majorité des populations consomme de l’eau de pluie dont la quantité est douteuse. Et certains ne prennent pas le soin de la jales cause de la consultation médicale, les élèves et les écoliers valiser, avant la consommation, déclare Angel une infirmière.les plus prudent se débrouille, je me ravitaille en eau potable à melong, la ville voisine .et à chaque fois que je me déplace hors de la ville, j’amène toujours quelque bidons vide pour puiser de l’eau potable .., affirme un fonctionnaire dans le district de santé, les autorités expliquent que les maladie hydrique et le paludisme constituent les principes sont les couches les plus touchées , affirme Angèle incapable de nous fournir les chiffres exacts.
L’enclavement
Si la pleine est confrontée aux inondations et victimes des maladies hydrique, les zone de montagne sont très enclavées illustration : le nouveau sous -préfet qui à pris ses fonctions depuis le mois d’aout dernier éprouve de la peine à effectuer sa première tournée de prise de contacts .a cause de l’enclavement.’jean adonis bayi .la seule voie d’accès à ces villages situé à 18km kilomètre de dschang passe par le chef lieu de maroua. Fatigué de payer le prix fort exigé par les mots-taximen ,les populations sont contraintes à la marche pour se rendre d’un village a un autre . Pour aller à Ngwatta situé à une dizaine de kilomètres du centre urbain, ou se trouve la chefferie de deuxième degré, il faut débourse 500 francs .le déplacement dans le premier de l’arrondissement est plus onéreux. « Dans certains quartiers de santchou, il est difficile de se déplacer en voiture ou en motos » rencheri andré.
LES QUERELLES
Les maux s’accumulent à santchou , qui selon Milla polycarpe , serait la mauvaise prononciation de « san sou » en langue mbo et qui signifierait littéralement « le père de l’éléphant ». Visiblement, cet éléphant a pris un coup de vieux, au point qu’il n’arrive plus à maîtriser ses propres fils et filles, qui brillent par leurs éclats de voix. La pomme de discorde : les litiges fonciers. Depuis que le district de Mbo (créé le 30 décembre 1960), a été transformé en arrondissement en 1979, et par la même occasion, s’est élargi aux groupements bamiléké, les deux principales ethnies qui peuplent cette unité administrative ». A l’approche de chaque échéance électorale, la tension est toujours vive entre les différentes communautés. « C’est que les groupements bamiléké souhaiteraient voir l’un des leurs briguer un des postes électifs actuellement détenus par les fils Mbos », résumé une autorité administrative.
Sur le chantier du développement, la dynamique élite de Santchou qui a pourtant racheté la Société de développement de la riziculture dans la plaine Mbo (Soderim) n’a pas pu remettre en selle cette entreprise, qui faisait vivre de nombreuses familles, à la belle époque. Malgré la fierté du sol, la pauvreté sévit toujours dans les zones rurales, parce que les villageois n’arrivent pas à écouter leur récolte vers les grands marchés de la région. Une lueur d’espoir : la route Dschang –Santchou, en chantiet, désenclaverait cet important arrondissement.
C’est la peur dans le ventre que les voyageurs s’engagent sur ce tronçon Sanctchou –Dschang, long de trente kilomètres. Non pas à cause du relief de la localité, du reste fortement accidenté (au niveau de la falaise où l’on retrouve ravins, montées et descentes abruptes), qui donne souvent des frissons à ceux qui empruntent le trajet pour la première fois ; encore moins à cause de grands travaux qui s’intensifient sur cette route, en chantier… Mais, à cause du phénomène des coupeurs de route localisé au niveau de la falaise.
Généralement, ils sévissent les vendredis, mais, il n’est pas exclu qu’ils opèrent aussi les autres jours », témoigne un passager qui soutient que la gendarmerie manque de moyens adéquats pour s’attaquer à ce phénomène récent qui prend de l’ampleur.
Cette situation a bouleversé les habitudes. On ne voyage plus n’importe comment. Pour éviter d’être la proie facile des bandits, les chauffeurs et propriétaires de véhicules ont convenu qu’il faut désormais voyager en cortège. Les voyages de nuit sont fortement déconseillés. A partir de 18 heures. Pas de véhicule de transport en commun pour rallier Santchou ou Dschang. Le passager doit simplement ajouter son visage. « Les coupeurs de route opérent aussi ux premières heures de la matinée… « , ajoute un habitué du trajet. Conséquence : l’attente se fait longue dans les agences au points de chargement, le temps que deux ou trois cars fassent le plein de passagers. Et le tarif en vigueur n’est jamais fixe. On débourse plus lorsqu’on est en saison des pluies, entre 1000 et 1500 francs.
Mais, en temps normal, le trafic est intense sur ce trajet qui est un véritable régal pour touristes et alpinistes. Formés d’une gigantesque chaîne de montagnes, la falaise, pittoresque paysage, est une attraction qui invite à la découverte. On traverse des hauteurs. La nature est belle et sauvage. On traverse des forêts vierges habitées par des oiseaux et animaux divers ; des rigoles et rivières qui font ruisseler des eaux d’une clarté remarquable. Et chemin faisant, de gros engins déchirent le silence de la forêt, en s’attaquant à des rochers difformes… On constate que le goudron se mt en place progressivement, malgré tout. On s’étonne de l’ampleur du travail à abattre. On parcourt les vingt kilomètres de la falaise, à la fois, émerveillé et pétrifié. A l’arrivée, on pousse toujours un ouf de soulagement.
Mythes ou légendes, Blanck water traine une réputation sulfureuse, c’est une rivière pas comme les autres. On l’appelle ainsi cause de sa couleur de ses qui est toujours noire, en toutes saisons. On rencontre bien des choses sur cette fameuse rivière située à un jet de pierre du centre urbain. Qu’il ne fait ps bon de se retrouver tout seul dans cette rivière, en journée qu’elle regorgerait des ‘mami water’qu’elle avalerait tous ceux défieraient ses pouvoirs …
En tout cas, les autochtones et habitant de santchou, avisés prennent leur distances… mais personne n’a jamais donné un témoignage édifiant d’ un fait troublant qu’il aurait personnellement reçu ‘ les gens rencontre n’importe quoi , pour faire peur .c’est une rivière qui à tout juste une eau noire .mais quand on la puise , elle n’est plus noire c’est tout ‘, relative , mekou nestor , chef de village fonwang .
SITE : la réserve de la faune qui aurait bien pu s’appeler la réserve de la flore, pour la bonne raison qu’elle n’a plus d’animaux d’envergure. malgré son accès difficile, en saison de pluies,( la piste qui est y conduit ressemble à un champ de macabo )cette réserve faut bien un détour , lors qu’on est a santchou.il ya plus beaucoup d’animaux à mokot et mbounkou… les éléphants, les hippopotames qu’on y retrouvait ont émigré ailleurs., toute fois on peut ,à tout hasard ,rencontrer les singe , biche,…mais cette réserve possède une flore riche et variée qui attiré beaucoup d’oiseaux)affirme le maire , timothée etyzok. Autre destination pittoresque
: Les grottes de fondenera, située dans les montagnes .il faudra traverser monts et vallées pour y arriver.
À Santchou est –elle unité difficile administrer ?
Il règne une certaine tension entre les mbo (autochtones) et les
bamilékés (allogènes).
Je n’ai pas de liaison avec le groupement fondonera situé dans les montagnes .pour me rendre dans ces villages, situé à 18kilométres de Dschang, je suis obligé de pensé par le chef lieu de la menoua. Je sors carrément de mon unité de commandement, avant d’y revenir. C’est vous dire le sérieux du problème . mon souhait est qu’il soit crée une route qui relierait directement le groupement fondenera a santchou . Cela désenclaverait, en partie, l’arrondissement.
La falaise se situe à la frontière de l’arrondissement de santchou et fait d’ailleurs l’objet d’une querelle entre les communautés située à la frontière. Mais, la gendarmerie (réduit à 8 éléments) ne dispose pas de véhicule, ni de motos pour se déplacer, le phénomène prend aussi de l’ampleur.