NGAMBE
Le décollage économique de l’arrondissement de ngambé n’a nullement atteint la vitesse de croisière, malgré les atouts naturels dont il regorge. Unité administrative vieille de prés d’un siècle, son développement passe en premier lieu par le travail de la terre, la mise en oeuvre du plan forestier, le désenclavement et la mobilisation de toutes les forces vives.
Y ALLER
GARE ROUTI2RE DE POUMA
DISTANCE : 54km dont 27 bitumés jusqu’à SONGMBEGUE
HEBERGEMENT : une seule auberge
PRIX DE LA NUITEE : 7000 et 10 000fcfa.
REPERES
SUBDIVISION BAMILEKE créée le 18 août 1923
ARRONDISSEMENT DE NGAMBE avec indépendance en 1960
POPULATION : environ 20 000 habitants
SUPERFICIE25 00km2
PRINNCIPALE GROUPE ETHNIQUE ; Babimbi-Bassa
NOMBRE DES CHEFFERIS : 52.
C’est le 18 août 1923 que la subdivision Babimbi est créée par arrêté du commissaire de la république française. Dirigée tour a tour par les autorité coloniales ce n’est qu’en 1959 qu’arrive le premier sous préfet camerounais bastion du maquis pendent la lutte de l’indépendance, l’arrondissement a Ngambé sort défilement de la longue convalescence qui devait cicatriser les séquelles de l’histoire et la pauvreté
Située a 54 km de la ville de Pouma (axe lourd Douala-Yaoundé ) , cette unité administrative a un relief escarpé, dominé par une série de cotes raide( Pimbe , Kanyee) et des massif montagneux. On parlera de la colline des maïs ( Nong nsas) ou de Nwami qui serait le vrai nom de Ngambé . Avec la présence des forets en majorité vierges la proximité des cours d’eau qui converge vert la Sanaga, l’engouement pour l’artisanat, la localité compterait parmi les régions les pus touristiques du pays. ces forets qui cachent une faune peu menacée’ faute de chasseurs ,( porc epic, buffles , lièvres ,singe ,antilopes, boa..) ; regorgent d’essence exploitabilités ( sapelli , acajou, ayos , iroko , dossiers ..)
La création d’un parc est d’ailleurs annoncée. Situé dans la parti nord- ouest du département de la Sanaga – maritime, le vieux vaste arrondissement Babimbi –ouest à été morcelé accouchant de Ndom (1993).ici les population parlent bassa . Autre fois le maquis et l’exode rural aujourd’hui ont dépeuplée les campagnes de Nkambé qui regroupe 52 villages repartis en canton. Ndog –makoumt .des jeune à la recherche de meilleurs conditions de vie ou fuyant le travail de la terre ont laissé le territoire a une population vieillissante dont la principale activité reste l’agriculture. le manque d’engagement des uns , les méthodes culturales rudimentaires et l’absence de moyen de communication, expliquent le déficit alimentaire qu’on enregistre sur le marché bihebdomadaire de Ngambé et ceux communaux de Poutkak et Bodbea. Les récoltes ( Macabo, manioc ,taro, plantain, igname) difficilement exposée de meurent autoconsommées .
Le café et le cacao sont en déclin, tandis que les rares palmerais et vergers sont l’œuvre de certaines élites. Néanmoins, souci de voir éclore des industries agro-alimentaires couve dans cette région ou le pain et la viande de bœuf sont des denrées rares. ici, on mange gibier et le poison congelé ,l’ élevage restant artisanal (caprins, ovins ,volaille, en dehors de quelque œuf d’une élite) pour monsieur clément Poléwa, chef du centre zootechnique et contrôle sanitaire vétérinaire , « mal grés la sensibilisation , la population accuse le manque de moyens financiers et le coût élevé des intrant . » . il faut débourser 1785f pour produire un poulet de chair ici , alors que le tout revient à 1300f ailleurs « qui prendrait donc le produit fini à 1900f ? » se demande le vétérinaire. La pêche quand à elle, ne se pratique qu’aux abords des affluents de la Sanaga, et ce, par les étrangers.
Après quelques années de soubresauts qui ont émaillé l’année de la dépendance le calme règne dans la région .on ne dénonce ni braquage, ni agression, malgré la présence d’une prison, seul bagne colonial du département, crée en 1939. Malgré les audiences forfaire qui se tiennent les premiers vendredi du mois et statut sur les litiges fonciers, les détentions de chanvre indien, les cas d vol, d’escroquerie et d’abus de confiance , la quarantaines de détenu est arrivée par transfèrements. « Il y a très peu d’évasions dans ce établissement carcéral ou les droit de l’homme sont respectés » relève le régisseur, David Kamla .
A l’instar d’autre ville état a rapproché les services publics des administrés. La commune créée le 7 juin 1955 nourrit des ambitions malgré la modicité de ses recettes. Elles sont reçues de ne rien recevoir des taxes issues du barrage de SONGLOULOU. La menuiserie municipale est a restaurer. Un accent particulier est mis sur l’hygiéne et la salubrité. La renaissance de l’arrondissement apparaît, timidement. La couverture sanitaire est assez bonne. L’absence total d’électricité dans certains villes de l’arrondissement ou des nombreuses coupures dans d’autre indignent les populations. « Le transformateur est à Boumnyébel » tient-on a rappeler.
Malgré l’existence de l’eau courante, au centre urbain, l’hydraulique villageoise nécessite encore des forages et adductions d’eau potable. La couverture scolaire est marquée par le manque d’enseignants malgré les écoles existantes .on dénombre au total 19 écoles publiques, 2privées catholiques (Ngambé et samba) puis trois maternelles. les déplacements dans les village ( Botbea, Bodibo, Esseing , Hende, Tekibongo etc) se sont surtout a pied il faut débourser par exemple1500f pour se rendre à songmbegué (25km) de là pour voir le pont sur Sanaga et le début du bitume qui mène à Pouma . L’on attend l’axe Songmbengué –Ngambé –Ndom- Ndikinimeki. « Sans promesses fallacieuses, il faut avoir espoir. cette route qui nécessite environs 25 milliard de fcfa et le chef du département qui peu venir à tout moment appelleront les hommes et le développement à Ngambé » précis M.Nyetam Nyetam hans , secrétaire d’état aux travaux public et élite . Pour l’instant, les travaux d’entretien périodique de certaines pistes sont permanents, les cotes de Limbe et de kan ont été bitumées. Ngabé regorge de potentialités économiques : espace cultivables, bois carrières diverses. Le partenariat avec la lorraine est déjà un atout à exploiter. Malheureusement, le regroupement des élites se sont neutralisées dans le comité de développement ; il y a une forte diaspora qu’il faut mettre ensemble. Ngambé mérite qu’on lui emporte quelque chose à travers les actes concrets, et qui accompagne le chef de l’état dans sa politique des grandes ambitions, souligne M Nyetam Nyetam.
En plus de son air campagnard avec des paysages variés et des collines, son lourd passé colonial et ses contractions internes, Ngambé mérite une allure plus moderne.
Le plus grand problème est l’enclavement qui empêche les contacts avec l’extérieur. Le bitumage de l’axe Songmbengué- Ngambé –Ndom- Ndikiniméki est le souhait de toute la région. Partir d’édea pour ngambé ressemble à un voyage à l’autre bout du monde. La route est pourtant bitumée sur prés de 70 kilomètres jusqu’à Songmbegué . Par ailleurs le réseau hydrographique est dense, mais les populations restent confrontées au problème d’eau potable. Nous ne cessons de solliciter des forages et du point d’eau potable pour les villages. Il faut ajouter que Ngambé à un problème réel d’énergie électrique.
Les lignes implantées sur un relief assez difficile ont vieilli. Il faut envisager de les refaire. Le grand vœu de tous est que les populations babimbi aient leurs départements. Ce qui ne serait pas justice. Les unités créées au même moment que Ngambé sont aujourd’hui le chef lieu de département . Comment se présente cette unité administrative sur le plan humain ?
Il faut qu’il y a très peu d’allogènes ici, même faisant les affaires. les autochtones sont égocentriques et sont fiers de leur personne , il aiment qu’on les prenne comme tel. Le babimbi tient à sa propriété foncière et n’est pas prêt à céder une parcelle. Raison de plus pour que les litiges fonciers soient légion, entre voisins et membres d’une même famille. On essaye autant que faire se peut de les régler. Il n’y a pas d’agression. La cohabitation politique des partis politique qui existent, a savoir R D P C et M L D C est pacifique. Le souhait de beaucoup d’élites est de former un grand comité de développement différent de ceux faisaient concurrence sur le terrain .BELL JOSEPH ANTOINE ancien footballeur professionnel. ngambé est le village de papa. « ngambé est la mère qui a accouché Ndom, Massok , et Nyanon. L’arrondissement depuis l’époque coloniale avec Nkongsamba , Mbalmoyo ,Eseka etc . » il mérite aussi d’être un chef lieu de département .on n y trouve tous le service administratifs et le site est très beau . Il y a le problème de l’enclavement et d’électricité .la localité produit de l’énergie et compte les villages qui ne sont pas éclairés ou enregistrent beaucoup de coupures d’électricité.
Ngambé n’a plus d’opposant, mais des mécontents les problèmes posés peuvent être résolus. Les gens ont vu les réalisations du président PAUL- BIYA à Ngambé . Il y a des écoles, la route passe grâce au bitumage des cotes de Nkam et de pimbé, l’hôpital de district est équipé. le ministre de la santé publique a lancé le journées de vaccination ici les projets d’un barrage hydro- électrique à Songbengué et du bitumage de l’axe Songbengué – Nkambé –Edom sont avancés .a cela s’ajoute la promotion des fils de la région » .M. Noungui pierre joseph , du MINSEP.
La ville de Ngambé n’a qu’une auberge ou la nuitée revient à 7 000fcfa. le VIP qui n’a pas de choix se contente de la chambre « haut standing » de 10 000fcfa .a prendre ou à laisser.
C’est une très ancienne administrative. La création de l’arrondissement date de l’époque coloniale au même titre que Nkongsamba , Balmayo ou Eseka devenu par la suite des chefs lieux de département .
Plusieurs anciennes gloires ayant fait le bonheur des lions indomptables sont originaires du « pays Babimbi » bien qu’une équipe locale de football. S’il y a en effet un endroit ou le concept de la mondialisation tarde à s’enraciner c’est dans toute Ngambé . Tous ceux qui sont passés par là ont constaté l’absence des communautés étrangères. . plutôt « fière et égocentrique » les populations locales vivent repliées sur elle-même et n’entendent pas céder un seul pouce de leur terroir , même à un frère du coin . D’où la multiplication des litiges fonciers entre les membres d’une même famille. La réfection des pistes et des ponts sur le tronçon Ngambé –Essing- Bodbea et Ngambé-Nk
Ressources humaines
Bell Joseph Antoine, Ancien jouer international de Football, consutant à RFI.