1942 – diplomate, professeur d’Université, personnalité politique, ancien Ministre
Né le 8 mai 1942 à Njinka dans la région de l’Ouest, il fait ses études primaires à l’Ecole Principale de Foumban et ses études secondaires au Lycée Général Leclerc de Yaoundé, où il obtient le Baccalauréat Sciences expérimentales en 1963. Ses études supérieures à la Facultés de Droit de Paris sont sanctionnées par les diplômes ci-après : Licence en Droit Public (option Droit International), DES en Droit Public, DES en Sciences Politiques et Doctorat d’Etat en Droit Public (option Droit International Public), sa thèse de Doctorat porte sur le thème « Le Cameroun dans les relations internationales ». Par ailleurs, il est diplômé de l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer de Paris, où il obtient le diplôme d’Administration générale (1966) et de Section diplomatique (1967). Il est également diplômé du Centre des Hautes Etudes administratives sur l’Afrique et l’Asie moderne (CHEAM). Il a aussi à son actif plusieurs stages effectués au sein des missions diplomatiques et des organisations internationales.
De 1969 à 1970, il est Secrétaire des Affaires Etrangères.
Dès 1970, il devient professeur à la Faculté de Droit et Sciences économiques de l’Université de Yaoundé. De 1970 à 1972, il est Directeur du Programma de formation diplomatique « Cameroun-Dotation Carnegie pour la paix internationale ». De 1972 à 1975, il est Directeur de l’IRIC. De juillet 1975 à décembre 1977, il est Vice-ministre des Affaires Etrangères. Entre temps, il est reclassé au grade de Conseiller des Affaires étrangères le 15 avril 1976. De décembre 1977 au 17 juillet 1980, il est Ministre de l’Education Nationale. Puis du 17 juillet 1980 au 4 décembre 1981, il est Ministre Délégué à l’Inspection Général de l’Etat et à la Réforme Administrative.
Au plan politique, Adamou Ndam Njoya est Président de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC). Aux élections présidentielles du 11 octobre 1992, il est désigné candidat de l’UDC, mais n’obtiendra cependant qu’un score de 107 411 voix, soit 3,622% des suffrages. Puis aux élections municipales de janvier 1996, il est élu maire de Foumban ; et aux élections législatives de 1997, il est élu député du Noun sur la liste de l’UDC.
Parmi ses publications figurent notamment : Daïrou IV (1973), le roi Njoya, réformateur du royaume Bamoun (1977) et Le palais de Foumban (1977).