Loin d’être un simple bristol, ce petit bout de papier est un allié précieux pour nouer de nouvelles relations professionnelles.
Une conférence, une dédicace, une foire, un meeting sont autant d’occasions qui justifient l’échange de cartes de visite. Ce rituel peut paraître banal. Pourtant, l’échange de carte de visite est une excellente occasion d’engager la conversation. Même si au Cameroun, c’est très souvent à la fin de celle ce que le rituel s’organise.
Quelle que soit la forme que prend le rituel, il est important d’avoir une carte bien présentée, des caractères bien lisibles car, c’est la première analyse qui sera faite de votre carte de visite. Dans les milieux d’affaire, la carte de visite équivaut à un CV sur le marché de l’emploi. De son côté celui qui reçoit une carte de visite ne doit pas la glisser dans sa poche sans aucun regard. Il est conseillé de la lire avant (vous pourriez par exemple vous rendre compte que le numéro de portable ou l’émail sont absents) ; de la ranger ensuite dans un étui prévu à cet effet ou dans le portefeuille.
Entretenir le contact
Il arrive que votre interlocuteur selon son rang social vous remette une carte de visite sans adresse téléphonique. Pour vous signifier l’importance qu’il accorde à votre prochaine collaboration, il prend la peine de la noter au stylo. De votre côté, si vous exercer un métier qui vous met en contact avec beaucoup de monde, il est important de préciser à l’arrière de la carte l’occasion au cours de laquelle la carte vous a été remise.
Il vous reste alors à exploiter les informations contenues sur la carte. Le nom de l’entreprise et le nom de la personne vous permettent d’emblé de savoir quel type de collaboration vous pouvez entretenir ensemble. Il est également conseillé de rappeler son contact ou de, lui faire un mail au plus tard une semaine après, en lui précisant les circonstances de votre rencontre : de peur qu’il ne vous oublie. Demandez lui par exemple son avis sur un sujet qui cadre avec son domaine d’activité ou alors si vous estimez avoir une information sur les avancés dans son domaine, faite en lui part. Lorsque la fonction de la personne n’est pas bien précisée, interroger votre interlocuteur sur le contenu exact de celle-ci. Un directeur général peut se cacher derrière un titre vague pour garder l’anonymat. Si c’est le cas, parlez lui de son entreprise, des différents métiers qui y sont exercés, complimentez le par exemple sur les visuels de l’entreprise ou sur un produit qui vous a particulièrement marqué.
Débora Ngo Tonye,
Du Journal le quotidien de l’économie,
Du 07 février 2012.