La construction d’un immeuble pose la question globale de la sécurité de ceux qui vont y habiter ou l’utiliser. Pour construire une maison moderne, il faut intégrer toutes les nouvelles techniques, dont la nature du sol sur lequel on veut bâtir, les matériaux à utiliser, la distance de la nappe phréatique, l’usage final qui sera fait du bâtiment, l’aménagement particulier de l’espace. Construire sans respecter les normes, c’est s’exposer à des effondrements.
Le contrôle de la qualité d’un bâtiment est un ensemble d’opérations qui consistent à vérifier que toutes les spécifications techniques ont été respectées au moment de la réalisation du bâtiment. Ce contrôle concerne les matériaux utilisés, la portance du sol sur lequel le bâtiment va être construit, la répartition des charges, le type de semelles à réaliser, la largeur des poutres des poteaux, etc. Il faut savoir que l’un des éléments dans la stabilité du bâtiment c’est le poteau. Sa structure doit être faite en béton vibré, pour ne pas laisser des vides d’air. Lorsqu’un immeuble s’effondre, c’est en grande partie parce que ses poteaux sont de mauvaise qualité.
Le contrôle est étendu du début à la fin de la réalisation d’ouvrage. Dès l’idée du bâtiment, il faut mettre sur pied des mécanismes de contrôle. C’est pourquoi il faut en référer aux professionnels que sont l’ingénieur, l’architecte, le conducteur des travaux sur le chantier. Même si dans certains cas, le contrôle effectué par une expertise externe est l’idéal, il faut instituer des contrôles internes, tant par l’architecte du projet, que par l’ingénieur chargé des travaux. S’il y a le moindre relâchement à chaque étape, il y a accroissement du risque d’accident.
Lorsqu’on calcule ce que coûtent l’ensemble des formalités qu’il faut remplir pour avoir un bâtiment de qualité, on tourne aux alentours de 2% du coût de l’ouvrage.