erme de comptabilité désignant les montants d’argent liquide encaissés ou dépensés par une entreprise sur une période déterminée (parfois pour un projet spécifique), le cash flow (aussi appelé flux de trésorerie) sert à évaluer l’état ou la performance d’une société ou d’un projet, à identifier les problèmes de rentabilité (une entreprise n’est pas forcément rentable quand elle fait des profits, et une société peut être déficitaire en raison d’un manque de liquidités même en faisant des bénéfices).
Le calcul du cash flow permet également de calculer le taux de retour d’un projet : les apports et pertes de liquidités pour un projet constituent une base de modèle financier pour le taux de retour interne, et la valeur actuelle nette. Enfin, il sert à étudier les revenus ou la croissance d’une entreprise en cas d’événements comptables non représentatifs de la réalité économique. Le cash flow peut être classé comme flux d’exploitation : argent liquide reçu ou dépensé pour l’activité de la société. Le flux d’investissement correspond à l’argent reçu ou dépensé au travers de dépenses de capitaux, d’investissements et d’acquisitions. Enfin, le flux de financement (ou capacité d’autofinancement, « CAF ») correspond à l’argent touché ou dépensé dans le cadre d’activités financières telles que les revenus ou paiements de prêts, l’achat ou la vente d’actions, et le règlement de dividendes. Les trois cycles de flux sont nécessaires au bon équilibre du tableau de flux de trésorerie. Le tableau de flux de trésorerie fait partie des quatre calculs financiers majeurs dans toute entreprise. Le tableau de flux de trésorerie peut être calculé pour évaluer la solvabilité à court terme d’une société.
Si la rentrée d’argent augmente (balance positive), l’entreprise sera solvable à court terme. Si la balance est croissante ou stable, la société pourra faire face à ses besoins en liquidités et rester solvable. Cette information n’apparaît pas toujours dans le bilan comptable d’une société : une société peut générer des bénéfices et avoir des difficultés à rester solvable. Si la balance est négative, il peut s’agir d’une mauvaise gestion de la société : elle n’est pas en mesure de faire face au paiement de ses factures. Dans ce cas, il faut avoir recours à une étude en termes de BFR (Besoins en Fonds de Roulement). Le tableau de flux de trésorerie classe les revenus selon trois catégories : les revenus d’exploitation (ou Excédent Brut d’Exploitation, « EBE »), d’investissement et de financement. Avec cet examen, on peut déterminer les mauvais fonctionnements financiers d’une société : une société peut faire des profits et produire peu de liquidités. Les sociétés qui ont une balance équilibrée reçoivent plus de liquidités que ce qui était prévu. Les sociétés de télécommunications, par exemple, qui ont beaucoup investi pour acquérir une licence 3G prouvent que ces investissements étaient nettement moins conséquents que ce qu’ils ont pu rapporter. Dans certains cas, le tableau de flux de trésorerie permet aux comptables consciencieux de repérer les problèmes qui ne ressortiraient pas d’autres examens financiers.
Le Jeudi 31 Mai 2007 à 09:48
Article écrit par Lizouille