Le 26 janvier 2003 à Paris, le président GBAGBO accepte de nommer Seydou Diarra comme ministre .il accepte aussi de perdre la majorité dans son gouvernement.
Après la rébellion du nord de la côte d’ivoire, la France réunit du 15 au 26 janvier 2003, à Linas – Marcoussis les différents partis de côte d’ivoire afin d’organiser le retour à la paix. Le 26 janvier, les accords Kléber, dits accords de Marcoussis sont signés.
Ils prévoyaient notamment :le maintien au pouvoir de Laurent GBAGBO, le président élu en 2000, mais après l’élimination de ses principaux opposants ( dont Alassane Ouattara) par la cour suprême, pour défaut d’ivoirité, la formation d’un gouvernement de « réconciliation nationale » comprenant 44 membres représentant. les rebelles du nord obtiennent les ministères de la défenses et de l’intérieur, un premier ministre est nommé de manière irrévocable jusqu’aux prochaines élections, le FPI obtient 10ministères , le RDR et le PDCI, 7 chacun) ; une révision de la constitution, et notamment des critères d’éligibilité du président ; une révision des critères d’admission à la citoyenneté ; une restructuration des forces armées ; la traduction devant la cour pénale internationale des responsables d’exécutions sommaires .
Seydou Diarra fut nommé premier ministre à l’issue de cette réunion, et des pouvoirs du président de la république lui furent délégués le 10 mars.
L’ONU autorisa le 4 février la CEDEAO et la France à déployer des troupes pour veiller au maintien du cessez-le-feu, conclu le 3 mai. Le 13 mai, par la résolution 1479, le conseil de sécurité des Nations unies crée une mission en côte d’ivoire, la MINUCI pour faciliter l’application des accords de Marcoussis, avec une composante militaire, en complétant des troupes de la CEDEAO et de la France. Le 4 juillet, rebelles et gouvernement déclarent la fin de la guerre civile