Koza
A une vingtaine de kilomètres au nord de Mokolo, sur la piste en mauvais état qui mène à Mora, se trouve le petit village de Koza, sorte d’oasis verdoyante dans un environnement rocailleux et aride. Dans ces environs, on remarquera les nombreuses cases Matakam, sur les flancs des collines, reconnaissables à leur toit pointu. Leur construction est un véritable travail s’artisan.
En effet, ces cases sont davantage l’œuvre des potiers au savoir-faire remarquable que d’architectes. Pour les construire, les Matakams utilisent un peu d’eau, des pierres, des tiges de mil, du bois et surtout beaucoup de terre argileuse. Parfois, parfois, plusieurs cases sont regroupées au même endroit. Il s’agit alors d’un saré montagnard. On peut y voir quelques forgerons à l’œuvre, ou des artisans façonnant de grandes jarres en terre cuite destinées à contenir la bière de mil.
Non loin du village de Koza, se trouve le col du même nom., situé à 400 mètres d’altitude, étape incontournable pour ceux qui se rendent de Mokolo à Mora. Au niveau du col de Koza, on pourra admirer le paysage magnifique environnant.

KOSSEHONE
A environ une demi-heure de piste de Mokolo , en direction du sud, c’est un tout autre paysage, plus verdoyant, qui apparait, avec toujours en arrière-plan les monts Mandara. La piste traverse le petit village de Kossehone ou se trouvent quelques arbres centenaires.
On croise l’école communale sur la droite de la piste et à la sortie du bourg, en direction de Rhumsiki, on découvre après un pont, une maison entourée d’une belle enceinte aux murs crénèles.
L’organisation de l’habitat diffère ici de celle de la région de Koza et de Mokolo. En effet, chaque habitation est entourée d’une enceinte circulaire ou rectangulaire, le plus souvent très bien entretenue, que perce une unique entrée fermée parfois d’une porte sculptée en bois.