ELIG -MFOMO
{{Comment Y aller}}
De Yaoundé : (Mokolo) : 1500 francs
D’Obala : 500 francs
Moyens de transport : minibus, moto-taxi.
Etat de la route ; bitumée jusqu’à Obala
Durée du trajet : 1h30
Structures d’hébergement : Aucune recensée officiellement
{{Repères }}
Création de l’arrondissement : Décret présidentiel n°92/187 du 1er septembre 1992
Superficie : 144km2
Population : 22746 habitants
Densité : 160 habitants/km2
27 villages organisées chefferies traditionnelles.
les principaux clans sont les Esselé, les Mvog-Kani et les Mvog Beloua
Partie intégrante du département de la Lekié, l’arrondissement d’Elig-Mfomo se trouve aujourd’hui à un tournant décisif de son histoire. Ce qui n’était jusqu’alors qu’une bourgade anonyme a pris véritablement son envol en 1992 avec la création par décret présidentiel de la nouvelle unité administrative.Si de maigres efforts ont été faits pour un arrimage durable à la modernité, beaucoup de défis restent.
{{Toponymie}}: Le nom Elig Mfomo résulterait d’une histoire d’héritage ou plus exactement d’un domaine abandonné. Il s’apprend qu’un certain Mfomo originaire de Mebomo aurait abandonné ce village suite aux décès consécutifs de ses fils.il se serait installé par la suite au centre urbain actuel, à l’invitation de son cousin Bingana qui lui aurait cédé une parcelle de terrain. Après s’être bâti une maison, l’infortuné aurait eu deux enfants dont une fille et un garçon. Si la fille se maria, le garçon trouva la mort à la fleur de l’âge. Ce qui aurait replongé dans une extrême tristesse le père qui décèdera quelques temps plus tard, abandonnant la concession envahie progressivement par de hautes herbes.
Lors d’une tournée dans la région, l’état d’abandon de la concession aurait attiré l’attention du chef de subdivision. A la question de savoir a qui elle appartenait, l’administrateur colonial se serait entendu dire : » Elig Mfomo », littéralement, le domaine laissé par Mfomo.
Le nom est resté jusqu’à nos jours et permet de désigner à la fois la commune et l’unité administrative. Autrefois rattaché à Obala, l’arrondissement a vu le jour en 1992 grâce au concours de monsieur Omgba Paul, ancien Gouverneur de province et à l’époque, Directeur de l’Organisation du territoire au MINAT qui a attiré l’attention de sa hiérarchie sur l’état d’enclavement de ce village par rapport à Obala.
Située à soixante dix kilomètres de Yaoundé, la localité n’a pas d’accès, tout au moins à partir d’Obala qui marque la fin du réseau bitumé. Il faudra dès lors emprunter un taxi de brousse et mototaxi notamment pour braver le dernier tronçon cahoteux à souhait. Rien d’étonnant que les « bendskinner » qui règnent ici en maître, vous demandent parfois jusqu’à 4000 francs pour parcourir une trentaine de kilomètres. C’est à prendre ou à laisser. Après avoir bravé les rigueurs du trajet, le réconfort n’est pas toujours au bout de l’aventure. Visiblement, la localité peine à sortir de l’ornière où l’aurait laissé l’ancêtre fondateur. On cherche en vain le centre-ville ou ce qui en tient lieu en tout cas, beaucoup reste à faire pour lui donner un visage plus attrayant, même si quelques rares constructions sortent du lot, à l’instar de Luco center abritant des services administratifs.En dépit de sa relative jeunesse, l’arrondissement d’Eli-Mfomo aspire au prestige et à la grandeur des unités des unités administratives les plus anciennes.
au plan sanitaire, un hôpital de district, sept centres de santé intégrés, dont six fonctionnels, et un centre de santé catholique tenu par des religieuses.
La carte scolaire est relativement diversifiée avec 8 écoles maternelles, 16 écoles primaires, et 4 établissements d’enseignement secondaire.
D’autres réalisations plus récentes à l’instar de la nouvelle Sous-préfecture, le bitume sur l’axe d’accès à la sous préfecture donneront certainement plus d’éclat à la localité. Il n’empêche qu’il faudra plus booster le développement de cet arrondissement.
Les populations attendent avec impatience le bitumage de la route Les populations attendent avec impatience le bitumage de la route Yemkout-Elig-Mfomo, d’une trentaine de kilomètre à peine. C’est la distance qui sépare Obala de Elig-Mfomo. Lélectrification rurale et l’hydraulique se font encore attendre.
Malgré les désagréments liés aux conditions de voyage, on ne peut s’empêcher d’admirer des paysages sublimes. Les plantations de cacao qui s’étalent ici et là ajoutent une touchent bucolique au tableau.
La localité d’Elig-Mfomo n’est pas particulièrement réputée pour le nombre des lieux de détente. Ils sont rares.
Mais en cherchant, on peut trouver un bon bouillon de porc-épic, de pangolin ou de lièvre. Le poisson se décline en plusieurs recettes. Sans oublier les légumes avec, au premier rang, « l’okok » que les populations Etons savent accommoder délicieusement en compagnie du manioc sous toutes ses formes.A noter que la plupart des spécialités traditionnelles sont préparées au feu de bois afin de préserver une saveur unique et cet arôme.
{{Ressources humaines }}
OMGBWA Paul, Ancien Gouverneur de Province ;
ATANGANA NGA, Ancien DAG MINSANTE
Marcien Towa, Philosophe
Professeur NGA NDONGO Valentin, Directeur Adjoint de l’ESSTIC
Zinga Francois, chef de 3me degré, détenteur d’un ranch d’une douzaine de boeufs.
ONANA Sébastien, chargé d’études assistant au MINDUH