1945 – professeur d’Université, ancien SG de la Présidence de la République.
Né le 4 janvier 1945 à Bonabéri (Douala), il fait ses études primaires à l’école Jean-Bosco de Douala. De 1957 à 1961, il est élève au Petit Séminaire de Bonépoupa où il obtient le BEPC. Puis de 1961 à 1964, il étudie au Collège Libermann de Douala où il obtient le Baccalauréat en Philosophie en 1964. Ses études supérieures en Médecine se déroulent à la Faculté de Médecine de l’Université d’Etat de Milan en Italie, grâce à une bourse catholique. Ces études sont sanctionnées par le Doctorat en Médecine obtenu en 1970 et le diplôme de chirurgie générale obtenu en 1975.
De retour au bercail, il travaille notamment à l’Hôpital d’Ebolowa, au Centre d’Instruction Médicale d’Ayos, à l’Hôpital d’Ayos, ainsi qu’à l’Hôpital Central et à l’Hôpital Général de Yaoundé. Entre temps, il devient enseignant de Médecine à l’Université de Yaoundé. En 1985, il est reçu au concours d’Agrégation de chirurgie générale et devient donc Maître de conférences au CUSS de l’Université de Yaoundé.
Il sera tour ç tour Ministre chargé de Mission à la Présidence de la République (24 août 1985 – 16 mai 1988), Conseiller Spécial du Président de la République (16 mai 1988 – 9 avril 1992), Ministre de l’Enseignement Supérieur (9 avril 1992- 21 juillet 1994), et SG à la Présidence de la République (1994-1996). Nommé ensuite Ministre de la Santé Publique le 19 septembre 1996, il démissionne de son poste le 20 avril 1997 pour se porter candidat à l’élection présidentielle d’octobre 1997.
Au mois de juin 1997 paraît un message intitulé « Lettre à la Nation » dans plusieurs journaux locaux où le candidat Titus Edzoa présente l’ébauche de son programme de campagne. Le même mois, il est arrêté et incarcéré à Yaoundé. Et malgré la création aussitôt d’un « Comité pour la libération du citoyen Titus Edzoa » par Mongo Beti, la position du pouvoir reste inchangée. Le 3 octobre 1997 ; le Tribunal de Grande Instance de Yaoundé condamne Titus Edzoa à 15 ans d’emprisonnement ferme pour détournement de fonds publics (soit une somme de 350 millions de FCFA), trafic d’influence et corruption. Par ailleurs, son dossier de candidature à l’élection présidentielle de 1997 sera simplement rejeté par la Cour Suprême.