NOM DU MAIRE : AWONO Syrinus (N)

TEL DU Maire : +237 97 97 98 55

NOMBRE D’HABITANTS : 28 000 hbts

Groupe ethnique : manguissa et les Eton

Localisation :

A l’Ouest par l’Arrondissement de Bokito ;
Au Nord par l’Arrondissement de Sa’a ;
Au Sud et à l’Est par l’Arrondissement de Monatélé

Potentialités : populations très dynamiques ; accès à l’éducation et aux soins de santé; exploitation de nombreux gisements de sable, pierres, rochers ; existence de la route nationale N°4;présence des sites touristiques (mont Koan) ; présence des cours d’eaux poissonneux ;

EBEBDA
Y aller
– De Yaoundé : gare routière à l’ancienne SHO, par car sur route goudronnée
– D’Obala : gare routière, par taxis-brousse sur route goudronnée
– Coût du transport : 1300F à partir de Yaoundé et 800F à partir d’Obala
– Longueur du trajet : 87km à partir de Yaoundé et 45km à partir d’Obala
– Hebergement : quatre auberges à 4000F la nuitée
– Arrondissement créé par décret présidentiel N°92/187 du 1er septembre 1992
– Population : 30 000 habitants
– Superficie : 300km2
– Principales ethnies : Manguissas et Etons
– 1020 C’est la longueur n mètres, du Pont sur le Sanaga à Ebebda
Dans une localité qui manque cruellement de lieux de souvenir, le Pont sur la Sanaga à Ebebda constitue, à n’en point douter, la réalisation la plus hardie en matière d’infrastructures de base. Situé sur la Route Nationale N°4, cet impressionnant ouvrage enjambe avec élégance le grand fleuve sur la distance de 1020mètres.
L’inauguration date de 1982.
Le Pont est d’autant plus majestueux qu’il a été bâti à l’endroit où le lit du fleuve est le plus étendu. Ebebda est en effet le point de convergence de deux grands cours d’eau : le Mbam et la Sanaga. Le débit très élevé à cet endroit peut expliquer la longueur exceptionnelle de l’ouvrage.
La construction du pont a beaucoup contribué à raccourcir un trajet jusque là long et éprouvant. Plusieurs décennies après l’Indépendance, pour se rendre dans les régions.
Créé en septembre 1992, l’arrondissement d’Ebebda est relativement récent. Selon Djomeni Tchoumbou Joseph, le sous-préfet en poste depuis juillet 2006, l’unité administrative d’une superficie de 300km, compte environ 30 000 habitants. Les Manguissas et les Etons constituent les deus principales ethnies. La présence d’un axe routier de grande circulation a attiré ici de nombreux Camerounais originaires d’autres régions du pays, mais aussi des ressortissants étrangers, notamment des Maliens, des Nigérians et des Sénégalais. Les populations se consacrent surtout à l’agriculture. La nature marécageuse des sols le long du fleuve les rend particulièrement propices à la culture du mais, de l’arachide, du manioc, de l’igname et d’autre tubercules. La pression démographique engendre de multiples conflits fonciers que l’autorité administrative s’attèle à régler.
Il n’empêche que les services publics se mettent progressivement en place, l’instar de la sous-préfecture, de la perception du Trésor, du lycée, de la SAR/SM ou de la délégation d’arrondissement du Minader. Un stade de football est en construction. La carte scolaire de l’arrondissement est relativement bonne avec 27 écoles primaires et 5 établissements dont un ces de création recente.
L’offre de transport est particulièrement variée sur cette route où circulent des véhicules de tous calibres. Mais Ebebda étant une ville-étape, il est parfois difficile de relier directement la localité à partir de Yaoundé. Les grandes compagnies de transport qui travaillent sur des « lignes » précises apprécient peu la pratique du demi-trajet.
Pour aller plus vite et gagner du temps des passagers se rendent pour la plupart, à l’ancienne SHO pour emprunter la ligne plus régulière menant à Obala. A partir d’ici, on peut rejoindre plus facilement Ebebda grâce aux multiples véhicules « clandos » qui opèrent sur la ligne. Il faut toutefois avoir des côtes solides pour arracher l’un des sept places réservées aux passagers, au lieu des quatre normalement prévues. Apparemment sur de son bon droit, le conducteur sait toujours s’arranger avec les services du contrôle pour se tirer d’affaire.
Malgré cle danger qui guette à chaque tournant, le voyage est moins éprouvant compte tenu du parfait état du goudron, mais attention aux croisements avec des camions lourdement chargés ! Le véhicule lancé à toute allure, dépasse l’un après l’autre, les multiples hameaux qui jonchent le parcours. Ombolo Bingama, Nkoledouma, Efok, Yemkout, Nkolbiyem, Nkol Ewodo, Ekekam, Ebanga, Ezezang… sont autant de villages pittoresques à découvrir et qui agrémentent le plaisir des yeux. Le passager ne sent pas le temps passer, tant il y a des choses à voir le long de l’itinéraire.
C’est finalement avec un pincement au cœur que l’on voit apparaître les premières maisons d’Ebebda. Le carrefour à l’entrée de localité fait office de gare routière désespérément vide. Le voyage est terminé. Mais si on a envie d’aller plus loin pour découvrir d’autres curiosités de la localité. Le majestueux pont sur la Sanaga se trouve à deux kilomètres du centre. Non loin de là, on peut visiter le chantier d’extraction su sable et d’autres « trucs » sortant de l’ordinaire. Pour ce faire, il ne restera plus qu’à emprunter l’une des multiples motocyclettes en service.
Les pêcheurs de sable
A Ebebda, on traverse un pont, ouvrage d’art important qui enjambe la Sanaga. Ce fleuve est envahi par le sable, qui forme des couches d’une épaisseur impressionnante en certains endroits. Du pont, on peut d’ailleurs apercevoir les pêcheurs de sable en pleine action. C’est une vraie flottille de bateaux et de barges, avec à leur bord des pêcheurs armés de perches, poussant sur le fond du fleuve. Les barques comptent en général deux hommes. L’un plonge un grand panier au fond de l’eau afin de remonter le maximum de sable. Pendant ce temps, l’autre équilibre la barque, agitée par le courant, avec sa perche. C’est un travail très physique. Le sable ainsi récolté est ensuite entreposé un plus loin (on pourra d’ailleurs remarquer l’immense tas de sable sur le côté, à quelques centaines de mètres du pont, attendant les camions qui l’emmèneront sur les chantiers de Yaoundé). Ce spectacle peut facilement être observé depuis le pont. Il n’est cependant pas recommandé de s’y arrêter pour prendre des photos, car cela gène la circulation. En outre, vous vous mettriez vous-mêmes en danger car les camions qui passent roulent souvent à vive allure et le pont n’est pas très large. Le mieux est de garer votre véhicule un plus loin, après le pont, et de revenir à pied (soyez tout de même vigilant) pour regarder les pêcheurs de sable. Enfin, faites attention quand vous prenez des photos, les pêcheurs n’apprécient pas toujours.

Ressources humaines :
Mme ZOA Valentine, épouse du Ministre de la Jeunesse et Sports ;
M. BILOA Gatien, Inspecteur Général au MINADER ;
M. ZOA OLOA Emmanuel, ancien Ministre ;
Ancien Secrétaire Général du MINREX ;
M. FOUDA François, ancien DRFI au MINESEC ;
M. NDONGO ZINGA, Conseiller Technique ARMP
Ebodjé
Ce village se trouve au bord de l’océan atlantique, à cinquantaine de kilomètres environ de Kribi (attention, la route n’est pas bitumée), en direction de Campo, au Sud. Dans ce village de pêcheurs, les plages sont très belles et incitent à la promenade et à la brigade. Des excursions en pirogue sont proposées, en mer (pour pêcher le barracuda) ou sur la rivière Likodo.
Enfin, sachez qu’Ebodjé a récemment été choisie comme site de protection des tortues marines (qui viennent pondre sur les plages voisines entre novembre et janvier) par un projet régional.
A voir aussi dans les environs : le rocher de Magnangue (« qui ressemble à une tortue » en langue batanga). On peut aller voir les plantations d’hévéas et le complexe de l’HEVECAM, à une vingtaine de minutes de Kribi sur la route d’Edéa.