« Faciliter l’accès aux crédits »
L’agriculture est certes une activité économique hautement rentable. Le Cameroun peut de ce point de vue s’appuyer dessus et sur sa population jeune pour atteindre son objectif d’émergence 2035. Mais cela nécessite des préalables notamment l’accès aux crédits. Voyer –vous l’agriculture de subsistance faite à la houe et à la machette ne peut plus séduire les jeunes Camerounais qui sont d’ailleurs très porté vers la modernité qui implique la mécanisation et l’institution des nouvelles techniques agricoles. Or sans une véritable assistance financière et technique et l’Etat apportée à ces Camerounais victimes de l exode rural il sera difficile de les ramener au travail de la terre. Il faut absolument quitter de l’étape des slogans et rentrer dans la phase pratique en donnant les moyens aux jeunes dynamiques, pour qu’ils puissent bénéficier eux aussi de ces tracteurs qui sont monté à Ebolowa. Et la solution viendrais peut être par la banque agricole annoncée par le Président de la République, qui espérons-le, pourront apporter l’encadrement financier nécessaire pour déclic.
« L’accaparement des terres pose un handicap »
Pour quitter la ville et retourner en compagne il faut faire des propositions concrètes aux jeunes. Il ne s’agit plus de faire des grandes promesses mais plutôt de passer à l’action. Le plus grand problème que rencontrent ceux des jeunes camerounais qui s’intéressent à l’agriculture est l’accès à la terre. Pour pratiquer l’agriculture de seconde génération que les pouvoirs publics souhaitent de touts leurs vœux, il faut avoir des terres fertiles. Or me semble-t-il le phénomène d’accaparement des terres pose un handicap sérieux aux couches sociales défavorisées. Lorsque ce ne sont les grandes firmes agricoles qui possèdent ces terres, ce sont les élites qui s’arrogent les surfaces les plus grandes et les plus fertiles. Et fort de ce constat seul par l’Etat est à mesure de fournir les terres nécessaires pour la révolution agricole à laquelle on souhaite impliquer les jeunes.
« Les jeunes ne sont pas des propriétaires terriens »
A mon avis les jeunes doivent être ramenés au travail de la terre qu’est l’agriculture. C est une importante activité génératrice de revenus. Mais où peuvent –t-ils pratiquer cette agriculture ? C’est une importante activité génératrice de revenus. Mais où peuvent-t-ils pratiquer cette agriculture ? C’est à ce niveau le problème de fond. Non pas qu’il manque des espaces cultivables, mais plutôt les jeunes n’en sont pas des propriétaires. Moi j ai un projet de maïs. Je me suis documenté dans le domaine, j’ai même lancé une phrase expérimentale avec des résultats satisfaisants au bout du compte. Seulement au moment de passer à l’extension du projet je me suis confronté à là difficulté d’accès à la terre. C’est une situation que j ai connu et que d’autres porteur d’initiatives agricoles rencontrent ailleurs dans l’étendu du territoire camerounais. Même si nous sommes convaincus de ce que les jeunes peuvent trouver l’épanouissement qu’ils recherchent dans l’agriculture, il reste que sans terres improductives.il faut leurs donner des terres car ils n’ont pas les moyens pour s’en approprier.
« Intégrer l’agriculture dans le système éducatif »
Le développement passe par l’agriculture qui peut être une solution pour le chômage ambiant que connait la classe jeune dans notre pays en particulier et l’Afrique en général. Mais dans ce débat qui tend à présenter l’agriculture comme seule gage de développement économique du Cameroun certaine points semblent être oubliés ou alors négligés. C’est le cas de la formation. Sauf erreur de ma part les techniques en agricultures sont peut nombreux pour couvrir les dix régions ainsi l’ensemble des autres unités Administratives de la République. Et pour moi il faut tout d’abord intégrer l’agriculture dans nos systèmes éducatifs, car l’agriculteur du troisième millénaire doit absolument maîtriser la technique, et toutes les innovations qui vont avec l’agriculture moderne. Il serait difficile de prouver la pertinence de ce choix qui veut ramener des jeunes diplômés en philosophie, en communication, en chimie, en lettre…a rentrer faire une activité qui leur est étrange.
« Les zones rurales sont enclavées »
Ramener les jeunes à l’agriculture revient à arrimer cette activité à la modernité. J’attends par modernité la mécanisation, l’introduction des variétés et des semences améliorés, la création des entreprises agricoles pour ne citer que ces éléments là. Aussi nous sommes tous conscient de l enclavement des zones rurales. Sans énergie électrique sans eaux ni internet pouvons-nous dans ces condition ramener la jeunesse pour faire l’agriculture ? J’ai la faiblesse de répondre négativement à cette interrogation.il faut au préalable un travail de désenclavement qui aura l’avantage de rendre nos villages attrayant et donc ‘’vivable ‘’ avec des routes qui permettrons d’acheminer la production qui découlera de cette agriculture.
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