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Mama Ohandja : Le rossignol

Mama Ohandja : Le rossignol Il est natif du village d’Ebanga dans le département de la Lekié, en pays Eton de la région du Centre du Cameroun. Fils de grands chanteurs de musique traditionnelle, sa carrière musicale débute dans les années 1960. Il interprétait à l’époque des chansons africaines, latino-américaines et européennes dans les cabarets avec son groupe « Mandoline Jazz d’Efok. » Puis, en 1970, il fonde le « Confiance Jazz » qui deviendra quelques temps après le « Ballet ton de la Lekié. » « Super moonebon », le titre qui l’a fait entrer en scène est sorti au début des années 1980. Une somme de paroles et de sonorités qui lui valent plusieurs tournées à travers l’Afrique et la participation à la réalisation des « Fleurs musicales du Cameroun » en 1982. Son succès st tel qu’il est élu délégué régional de la Mutuelle des Artistes Camerounais (MAC) en 1988, en mariant les musiques traditionnelles avec des instruments modernes. Tam-tams, balafons et d’instruments électriques en haut de gamme. Créateur musical auss, Mama Ohandja a inventé et breveté en 2007 le « Balafon », un petit boîtier transformant le son de la guitare en un son proche du balafon, afin de redonner au bikutsi le son originel. Le public international découvre alors les sonorités de cet instrument dans « Longue Langue » son opus paru en 2010. Consacré à la danse, cet opus laisse entendre du Bikutsi ou de l’Ekomot du pays...

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Messi « me nkonda » Martin : Le pionnier providentiel

Messi « me nkonda » Martin : Le pionnier providentiel Il n’a peut-être pas inventé le fil à couper le beurre mais, aux yeux des observateurs, le fils d’Anastasie Bekono épse Nkonda (d’où le tube « BekonongaNkonda » traduisez « Bekono épouse de Nkonda ») et de Raphaël Nkonda est acclamé à l’unanimité comme étant celui qui creusé le bon sillon. Le mérite de Messi Martin, fils du village Yemessi dans l’arrondissement d’Esse, Région du Centre, où il vit le jour le 22 Septembre 1946, c’est d’avoir osé le premier et avec brio, transposé les sonorités du balafon de son enfance, sur une guitare électrique. Un « instrument des blancs » imitait alors des « sons indigènes ». Et par cette trouvaille, des rythmes aussi sacrés, les uns que les autres, trouvaient une place sur la scène internationale dans un contexte mondialisant alors naissant. Tout petit, il maîtrise très rapidement le jeu sur les différents vibraphones, membranophones et autres idiophones. Il ira même jusqu’à dompter un vieux banjo qui traînait dans la cour du Chef du Village malgré la stricte opposition de son père. Une fois parti du village et installé notamment à Garoua, il fabriquera lui-même ses premières guitares. La suite fut pratiquement évidente : le « Jazzy Garo » qui deviendra plus tard Los Camaroes : les Titans de Garoua ; le « Mango Bar » au quartier Elig-Effa à Yaoundé. Celui qui aimait à se définir comme « un messager » réussit à créer une belle...

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François Misse Ngoh : L’homme tranquille du Makossa

François Misse Ngoh : L’homme tranquille du Makossa Il est né le 17 Juillet 1949 à Bonjo, département du Moungo dans la Province du Littoral du Cameroun. Orphelin de père à neuf mois, sa mère doit se battre dur pour élever le petit homme et ses frères et sœurs. Après l’école primaire, il poursuit une formation en comptabilité et la sténodactylographie à Yaoundé. Au cours de ces années, il apprend à jouer de la guitare tout seul. En 1967, le jeune François Misse Ngoh commence la vie de petits boulots et les premiers sons de guitare. En 1970, il se joint aux « Los Calvinos », le groupe fondé par NelleEyoum et quelques anciens membres du groupe Uvocot Jazz dissous quelques avant. En 1972, il sort son premier « 45 tours » sous la direction de Jico, un producteur nigérian basé à Douala. Le titre a eu succès qui a propulsé François Misse Ngoh comme leader informel du groupe. Le groupe sera d’ailleurs rebaptisé « François Misse Ngoh et Los Calvinos. » Pour le plaisir des mélomanes de Mont Cameroun Bar à Douala. On y retrouvait alors Manfred Nyamsi (Basse), Esso Job (Guitar Solo), Edward Ebongué (Drums), Freddy KoméNgosso (Chant) et Gustave Ebelle (RythmGuitar). Sous la direction de François Misse Ngoh ces virtuoses divertissaient les clients jusqu’à l’aube avec ses rythmes Makossa épicés. En 1975, François Misse Ngoh signe un contrat avec les studios Sonafric en...

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NdediEyango : Le prince des montagnes

NdediEyango : Le prince des montagnes Prince Eyango est originaire du département du Moungo dans la région du Littoral et plus précisement de Ngalmoa (près de Nkongsamba). Prince parce que son grand-père était roi des ngalmois mais surtout parce qu’il est le premier à chanter et à moderniser le folklore du Moungo, ce fils de pasteur a commencé à l’âge de cinq ans. Des années plus tard, à seize ans et demi, il fait connaissance avec la guitare qui ne le quittera plus. Prince devient tout de suite le chouchou du village Ngalmoa et ses environs. C’est le début d’une longue et glorieuse carrière qui se dessine pour ce jeune prodige qui quitte le lycée technique de Nkongsamba en classe de quatrième année pour aller à la conquête de la grande métropole économique du Cameroun, Douala. Sur les berges du Wouri, Prince Eyango rencontre des baleines comme Nkotti François et les « Black Style. » Dans les années 80 le Prince est grand seigneur pour des majestés du Makossa, que sont entre autres Dina Bell, Moni Bilé, Joe Mboulé, Pierre de Moussy, MisséNgoh, Penda Dallé, Axel Mouna, Tim et Foty, Ashanti Tokoto, Nkotti François … En 1983, il sort son premier album intitulé « Nweringa », le succès n’est pas là mais un chanteur est né. En fin 1985, après trois mois en France donne « Service Libre. » Succès total et début de la gloire....

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Pie-Claude Ngoumou

Pie-Claude Ngoumou On ne saurait parler des balafons dans la musique et plus spécifiquement dans le chant liturgique camerounais sans y associer son nom. On ne saurait parler de l’impact de la musique religieuse sur les populations du sud Cameroun, sans y voir sa main. La célébrité de la paroisse de NdzongMelen, à Yaoundé est étroitement associée à cet homme que tous reconnaissent comme précurseur et avant-gardiste. Pie-Claude Ngoumou a marqué la culture camerounaise comme très peu de personnes avant lui et il a certainement contribué à faire naître de nouvelles vocations chez les musiciens, les cinéastes, mais aussi les plasticiens. La musique est cependant le pan de sa création le plus connu, puisqu’il était aussi réalisateur, acteur et plus globalement promoteur culturel en plus d’être Abbé. Pie-Claude Ngoumou est Curé de la Paroisse de Melen, lorsqu’il pense que le mendzan, cet instrument traditionnel qui fait danser tous les peuples de la forêt peut être important dans la diffusion de la pensée chrétienne au Cameroun. Ainsi, il créé lui-même la chorale « Bois d’ébène » qui va expérimenter le balafon dans le chant liturgique. Le célèbre cantique NsisimNti(l’esprit de Dieu), l’une de ses compositions va rester dans toutes les mémoires et continue d’éveiller et de réveiller les chrétiens. Depuis lors, le mendzan est devenu le chœur de la chorale chrétienne catholique dans la région du grand sud au Cameroun, de même...

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Nkodo Si Tony : Le maître de l’ouverture

Nkodo Si Tony : Le maître de l’ouverture Né en 1959, le jeune Nkodo Si Tobie François est l’aîné d’une fratrie de sept enfants. Son père est alors employé à l’Ex ONCPB, chargé de l’exportation du cacao, du café et de quelques produits bruts au port de Douala. Le paternel « papa  Si » qui est aussi arbitre de football dirige avec beaucoup de rigueur sa petite famille. Et son premier-né est son cobaye idéal. Pourtant, le garçon virera très tôt, possédé par les « démons » de la musique. Sur le chemin de l’école, il prend des tangentes pour gagner des coins où quelques amis lui offrent de l’hospitalité et l’encouragent à la fabrication de guitares artisanales qu’il taquine à longueur de journée. Parti des percussions traditionnelles de son village, il a ressenti une fois en ville, l’appel des elfes et décidé d’y répondre. Les colères et coups de fouets du « vieux » ne parviendront pas à lui faire changer d’avis. Il fuguera même à plusieurs reprises pour retrouver des compagnons tels que Manuel N’Guisso et un certain EboaLotin, avec qui il fera ses premières véritables classes musicales. Il s’édifie d’abord au chant et à la guitare avant d’explorer les autres instruments de l’orchestre. Une particularité qui sera un avantage pour lui pendant son aventure hors de son pays d’origine. Il peut alors auprès de plusieurs grands acteurs de différentes scènes, vivre diverses expériences...

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Nkotti François : Desto

Enfant, Nkotti avait de l’admiration pour les hommes en soutane et rêvait secrètement d’être l’un d’eux. C’est pour réaliser ce rêve de gamin qu’il se présente au concours du juvénat de Makak. Faute de moyens, il ne peut poursuivre ses études de prêtrise. C’est alors qu’il se tourne vers la musique. A l’époque, le jeune Nkotti a la chance d’être le propriétaire d’une guitare construite à base d’écorce. Il s’avère, dès son jeune âge, bon joueur. C’est à la chorale de la paroisse catholique de Souza qu’il travaille son talent. Il reconnaît d’ailleurs que Dieu a une grande influence dans sa vie et sur sa carrière. « Je marche d’ailleurs toujours avec mon chapelet dans la poche et dès que j’ai une difficulté, je le sors et je prie », confi-t-il. Accompagné de Dieu et des Black Style, il fera son bout de chemin dans la musique et acquerra une renommée certaine. « Le Black Style et tout pour moi. Sans ce groupe, peut-être que je ne serais pas allé aussi loin dans la musique comme je l’ai fait », fait savoir Nkotti François. Plus de 40 ans que cette histoire d’amour avec la musique dure et jamais Nkotti n’a eu des regrets. Pour permettre aux générations qui le suivent de vivre ce rêve, Desto (son surnom) décide de créer en 1993, La Foire Musicale, Artistique, Industrielle et Commerciale (Fomaric). Assisté du Club...

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Loi n° 64-LF-23 du 13 Novembre 1964 portant protection de la Santé Publique

MINISTERE DE LA SANTE                                                             REPUBLIQUE DUD CAMEROUN Paix – Travail – Patrie Loi n° 64-LF-23 du 13 Novembre 1964 portant protection de la Santé Publique L’Assemblée Nationale Fédérale a délibéré et adopté ; Le Président de la République Fédérale promulgue la loi dont la teneur suit : Article 1er. – Des règlements fédéraux, pris par décrets ou, dans le cadre des délégations de pouvoirs décidés par les décrets précités, par arrêté, fixant : 1° Les pays dont les provenances doivent habituellement ou temporairement être soumises au contrôle sanitaire, ainsi que l’étendue et les modalités de ce contrôle ; 2° Les mesures à observer en matière de police sanitaire aux frontières, sur les côtes, dans les ports, aérodromes, gares ferroviaires et routières, hôpitaux, lazarets, cimetières et autres lieux publics ou privés ainsi que lors des sépultures ou incinérations ; 3° Les règles de salubrité des centres urbains et lieux habités des immeubles et de leurs dépendances, des lieux publics et privés, des lotissements ainsi que la définition, les conditions d’expropriation, d’interdiction d’usage et de démolition des immeubles reconnus insalubres ou dangereux ; 4° Des règles de définition et de règlement des établissements dangereux, insalubres et incommodes ; 5° Les périmètres dans lesquels certaines cultures ou élevages peuvent être partiellement ou totalement interdits ; 6° Les qualités auxquelles doivent répondre les boissons et denrées alimentaires, ainsi que les règles de conservation et de protection desdites boissons ou denrées ;...

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Décret n°2012/2806/PM du 24 septembre 2012 APPLICATION DE CERTAINES DISPOSITIONS DE LA LOI N°2011/022 DU 14 DECEMBRE 2011 REGISSANT LE SECTEUR DE L’ELECTRICITE AU CAMEROUN

APPLICATION DE CERTAINES DISPOSITIONS DE LA LOI N°2011/022 DU 14 DECEMBRE 2011 REGISSANT LE SECTEUR DE L’ELECTRICITE AU CAMEROUN Décret n°2012/2806/PM du 24 septembre 2012 Le Premier ministre, chef du gouvernement décrète : CHAPITRE 1er DISPOSITIONS GENERALES ARTICLE 1er : Le présent décret porte application de certaines dispositions de la loi n° 2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun. ARTICLE 2. – Au sens du présent décret, les définitions ci-après sont admises : Activités à caractère exclusif : activités de transport et de distribution en général, à l’exception des activités de transport d’électricité à des fins industrielle. Agence : Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité. Constante de vidage : temps théorique qui serait nécessaire pour vider le réservoir amont d’un barrage hydroélectrique en turbinant à la puissance maximale installée. Surplus d’électricité : quantité d’électricité produites et non utilisées par le titulaire d’une concession de production à des fins industrielles destinées à l’approvisionnement des acheteurs publics ou privés, telles que convenues dans l’acte de concession de production à des industrielles. ARTICLE 3. – Les conventions de concession, les licences et les autorisations octroyées en application de la loi régissant le secteur de l’électricité définissent les droits et obligations de leurs titulaires dans le cadre de leurs activités. Lesdits droits et obligations sont non discriminatoires et établis dans la perspective d’un marché de l’électricité concurrentiel...

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Les vétérans : des pionniers inspirés

Les vétérans : des pionniers inspirés Claude Tcheméni alias Cloclo, était un opérateur économique (frigoriste) bien installé dans la ville de Yaoundé. Il eut du béguin pour une musique autre que celle de son aire culturelle d’origine et il décidera de se lancer dans la production musicale. Déjà qu’il représentait pour l’Afrique, une grande maison de production et de distribution musicale basée en France. C’est donc lui qui croira en premier en ces gars qui évoluaient chaque soir à escalier bar au quartier Mvog-Ada. L’album « Kulu » sera donc produit en 1982 par son label Ebobolo Fia et mettra le feu aux poudres. En 1983, « Kulu » fait le tour des hits et des playlists. Il réussira même à se classer 20ème au hit-parade animé par georges Collinet sur la voix de l’Amérique à Washington D.C et sera consacré disque d’or au Cameroun pour plus d’un millions d’exemplaires vendus. Dans le groupe, meyong Ambroise en chanteur principal et en leader naturel mène la danse. Ses compères ont pour noms Angoué, René Ahanda, Zacharie Onana, Martin Ondoua. Les tubes s’enchaînent  et leur popularité est au Zénith.  « Marie Loulou », « Wa dug ma », « Si » « me ne ngon ye oyap », « Man kalba »… créent tous un véritable frisson dans les foules. La belle aventure prend fin  avec la décennie 80, quelques cadres du groupe ayant exprimé une envie d’ailleurs. Les zombis de la capitale par exemple, naitront...

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Longue Longue : Le libérateur

Longue Longue : Le libérateur   Longuè longuè fils d’Agno Simon, appartient à une famille de cinq enfants. Son père l’envoie chez son oncle à la mort de sa mère. Mal accepté par son oncle qui ne voulait pas le considérer comme un fils, Longuè Longuè se retrouve rapidement dans la rue. Il est perçu par son entourage comme un bon à rien. La possibilité de poursuivre ses études ne lui est pas permise, et c’est virus de la musique qui lui permit de s’en sortir. En effet, très tôt déjà, il se fabrique des instruments de musique avec des objets de récupération, notamment des en et des  avec des vides. Il commence par se produire dans les cabarets de. Le concours « Mutzig » organise par les brasseries du Cameroun, lui offre l’opportunité de produire son premier album. Le succès ne viendra qu’avec son premier album en 2001, « Ayo Africa » fait vibrer le Cameroun au-delà des frontières. Il devient le « libérateur » « privatisation »,  en 2003, contient une chanson aux timbres de conseils à tous : «  Demander à Dieu. » il y explique que tout ce qu’il possède ne lui vient des marabouts mais de Dieu. Malheureusement sa carrière va être freinée par une inculpation pour viol. Longuè Longuè est interpellé, sous les accusations de sa compagne Chantal Mbassi, qui assure qu’il aurait violé sa nièce de 17 ans. 48 heures plus tard il...

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Mani Bella : elle nous rend tous « pala pala »

Mani Bella : elle nous rend tous « pala pala » Lorsque l’on jette un coup d’œil dans son arbre  généalogique, on laisse à croire que la musique est un caractère héréditaire. En effet, elle est la petite fille du soliste Pilatus, tous de  regrettée mémoire. En 2014, Mani Bella devient un phénomène, un virus qui va se répandre au Cameroun et au-delà. Avec le titre « pala pala » figurant dans sa seconde production musicale, elle se hissera en tête des charts dans de grandes franchises audiovisuelles spécialisées dans la culture et la musique. Le Cameroun, l’Afrique, l’Europe, l’Amérique du nord, sont conquis. La native de Nkoabang aura connu plus de 150 concerts. Un ramdam trouvant sa source dans la nouvelle orientation donnée au bikutsi. Une orchestration tonique et colorée qui sied avec un personnage au style excentrique, osé, aux frontières du déjanté, du déluré et de l’insouciance. La clé d’une telle effervescence se trouve également dans son combat contre la jalousie, la médisance et les notions familières. Des thématiques à la fois globales et personnelles, qui ne semblent pourtant pas ébranler son abnégation et sa résilience face à l’adversité. Canal d’or 2015 de la chanson de l’année, femme accomplie dans son intimité, le prochain chapitre est vivement attendu....

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Marole Tchamba : Bend skin à toute vitesse

Marole Tchamba : Bend skin à toute vitesse Marole Tchamba  a l’allure d’une princesse. Ceci peut s’expliquer par sa filiation issue d’un mariage princier. Son père, un prince, est mort alors qu’elle n’avait 18 mois. Sa mère, une princesse elle aussi se battra pour élever toute la fratrie de 5 enfants, dont Marole  est la benjamine. A l’école primaire, précoce elle se prête aux scènes de théâtre lors des visites des inspecteurs pédagogiques. Au cours moyen 1ère année, la petite Marole Tchamba  dispense déjà des cours de ballets à ses camarades tous les samedis. A ses débuts au secondaire, Marole Tchamba intègre le club musique de son établissement, tient des concerts scolaires, prête sa voix pour des documentaires, des spots publicitaires, des chœurs. La star mania arrivait. Ses tenues traditionnelles dessinées par elle-même et modernes y compris ses prestations scéniques impressionnant plus d’une personne, au point où elle est surnommée par ses fans « La reine du Bend Skin », casquette qu’elle porte depuis le début de sa carrière. Et depuis quelques temps, les surnoms se sont ajoutés « La diva du Bend Skin », « Artiste ministre », «  La lionne du Bend Skin », «  la voix de l’ouest »ou encore « la reine du plateau sacré.» Marole Tchamba  écrit son histoire, tutoie les grandes scènes nationales et internationales sur lesquelles elle rencontre des stars que Manu Dibango, Jacob Desvarieux, Meiway, ou Monique Seka. Entre autres grands...

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Marthe Zambo

Marthe Zambo   Un meuble de la chanson camerounaise. Un indémodable qui s’affiche parmi les classiques. Le 29 avril 2016 à Ouagadougou, Marthe Zambo a reçu son kunde d’honneur des mains la première dame du Burkina Faso, Bella Sika Kabore, pour ses plus grands succès ainsi que sa contribution au développement de la musique africaine, en général. Les marques de reconnaissance de ce type, elle en a reçu des tonnes en un demi-siècle d’une carrière qui  a en réalité débuté à 19 ans, dans un groupe scolaire de Bertoua avant de se poursuivre dans les cabarets du Nord-Cameroun dans les années 70. Avant le succès planétaire de « Avec toi », sorti en 1979 sous la férule d’Eko Roosevelt et qui sera repris 11 fois à travers la discothèque, Marthe Zambo avait déjà donné naissance à un 45 Tours, « Sili mamongo », avec les arrangements d’Ekambi Brillant. La chanson phare de son 2ème album est pourtant le fruit de la pure improvisation, un morceau destiné à « compléter » les 8 titres que doit normalement comporter une galette de cette facture. La suite, c’est une série de 17 albums dans la pure tradition de l’esséwè, du makossa, du folklore des peuples de la forêt et de la variété, chantés en bulu, en Duala et en français...

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Mbarga Soukous : L’immortel antisar

Mbarga Soukous : L’immortel antisar En 1989, il secoue la planète entière avec l’album « Essamba ». Trois sur les quatre qui constituaient l’album ont occupé la première place du célèbre volcan hit-parade diffusé sur l’étendue du territoire national et animé par le légendaire St Lazare Amougou. Après « Essamba », il y eut « Long courrier »puis « Kip kip ».un fait totalement inédit jusque-là dans la sphère médiatique locale. Sa recette ? Des textes sulfureux que d’aucuns auront vite fait de qualifier de « versets sataniques ». Dans tous les cabarets de Yaoundé et notamment du côté de la piscine de Nkomo à la sortie de la capitale, cet ancien footballeur  pontifiait. La transe était totale dans la foule qui attendait avec impatience l’entrée en scène de Mbarga Soukous et qui reprenait avec lui dans un élan proche de la folie, chacun de ses refreins. L’album « Nsono Nsono » qui suivit l’énorme succès ne peut réellement exister par lui-même pourtant, il avait été conçu dans le même veine, dans le même esprit. Visiblement l’artiste se plaisait dans son champ thématique. Par ailleurs, la grande qualité de ses orchestrations était due à la bonne école traditionnelle dont l’homme était issu. Depuis sa tendre enfance, il n’y eut que du balafon et les autres percussions traditionnelles pour reprendre tous les classiques du terroir. Une fois la guitare domptée, il continuera de frémir au contact des sons de la forêt et décidera d’en faire...

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Richard Bona : La révélation majeure

Richard Bona : La révélation majeure Avec Richard Bona, le bassiste a cessé d’être ce gars cool derrière le chanteur principal. Avec autorité, il s’est mis totalement en avant et a fait exploser tous les tabous dans le domaine, surtout en Afrique. Le bassiste simple d’être un « accessoiriste ». Aujourd’hui  cité parmi les cinq meilleures Bass au monde, il en impose et éclabousse chaque jour les critiques par son talent. De son premier album « scenes from my life » sorti en 1999, à « Heritage » en 2016, il a à chaque fois apporté plus de richesse à son boulot. Ses multiples voyages et ses interminables collaborations avec les plus significatives éminences de la musique planétaires drainent inlassablement et agréablement de merveilleux épices qui rehaussent chacun de ses opus. Mike Stern, Pat Metheny, Michael Brecker, Salif Keïta, Bobby McFerrin,  le brésilien Djavan Caetano Viana ou encore l’indienne Suscheela Raman entre autres figurent diversement sur les fiches techniques de ses sept albums. Inspiré à la base par l’immense Jaco Pastorious, il s’en réfère considérablement au jeu du bassiste de jazz et jazz-rock américain pour se faire une initiation. Parti du balafon qu’il apprend dès l’âge de 4 ans auprès de son grand-père à Minta où il vit le jour, Richard jouera des années durant dans des cabarets de Douala avant d’atterrir en Europe  en 1989. C’est d’abord l’Allemagne puis la France. Tout en suivant des...

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Sala Bekono : le maître de l’Ossas

           Sala Bekono : le maître de l’Ossas Une lanterne dans la brume vocaliste impressionnant, il avait cette capacité à chanter aux limites de l’éraillement et dans le respect des nuances, éprouvant alors les cordes vocales d’interprètes mal exercés. Nlombi Enyan, Ossas de la rigueur, otil ma sont des tubes parmi tant d’autres, qui continuent de faire danser, sans connaître la moindre ride. Normal ! Artistiquement, il quêtait constamment la perfection. L’un des secrets de ce succès réside certainement aussi dans la capacité qu’avait l’homme à interpréter le quotidien, sous ses facettes légères et graves, dans le mélange très artistique de dérision et de sérieux. La gestion  calamiteuse de la chose publique, la pauvreté, les querelles au foyer, les escapades amoureuses ou même, l’envie de prendre la bière, tout y passait. Sans être un piètre saltimbanque  de trottoir, sala s’y inspirait allègrement. D’ailleurs, à ses débuts,  c’est sur ces trottoirs de Yaoundé que le bonheur le rencontrera, lui joueur de balafon venant de son loum natal, par Akonolinga. Il croise alors le chemin d’un certain Messi Martin qui manifeste de l’intérêt pour ce talent « sauvage ». Sous son tutorat, sala intègrera le groupe «  Los Camaroes » avec qui il commettra un premier album collectif en 1982. Il y composera notamment les titres  belon salla et miss ya Ntem. Sala revient au-devant de la scène en 1987, pour son premier album solo intitulé Ngon...

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Salle John : l’artiste de l’Ambassebey

Salle John : l’artiste de l’Ambassebey Il dit avoir attrapé le rythme à l’âge de 02 ans sur les genoux de sa mère. Mais la chanson, ce fût plusieurs années plus tard. A 16 ans. Quand tout allait mal dans sa vie, il se mettait à chanter. Un jour, un incendie ravagea sa chambre et le peu qu’il avait à l’époque. Seul et dépouillé, il dit avoir imploré la pitié du Seigneur. Ce dernier lui envoya des messages qu’il transformait en chansons qu’il offrait gratuitement à certains, et qui devenaient des succès extraordinaires. Un jour, un de ses proches lui confia qu’il devait cette voix extraordinaire qui a fait son succès jusqu’à ce jour. Un de ses titres les plus populaires est une prémonition de la carrière de cet griot des temps moderne : « paie yabassi, « Me mba nyolo », « Na ma wolo », « A bele te » ; ou encore « ya jombwa lambo », Edinge dinge » et « Eté po ne. » sans bien sûr arrêter là le bal des vétérans. Il dit n’avoir jamais appris à chanter, parce qu’un griot n’apprend pas à chanter. La chanson de salle John est posée sur un rythme  traditionnel : l’Ambassbey. Une danse traditionnelle, un folklore, une chorégraphie, toute l’identité du département du Nkam dans la région du littoral. Car l’artiste est un vrai gardien de la tradition de son terroir, qu’il entend léguer aux jeunes malgré le décalage culturel. A...

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Sam Fan Thomas : Toute une école

Sam Fan Thomas : Toute une école Si «  African topic collection » issu de l’album Makassi  est le tube qui lui offre la reconnaissance internationale, Sam Fan Thomas apparaît comme celui qui insuffla une toute nouvelle une toute nouvelle vague vers les berges de la sphère musicale africaine. D’ailleurs, les critiques s’accordent sur le fait que le rythme Coupé-Décalé qui connaît aujourd’hui un véritable  foisonnement, a tout son fondement sur ce travail novateur du père du Makassi. Les effets de DJs, les guitares de la rumba congolaise et les « Atalakus » (animateurs) du même pays en plus. Pour revenir à l’essentiel, Samuel Ndonfeng n’a jamais voulu reproduire juste fidèlement ce qui se faisait déjà autour de lui. Parti sur les bases rythmiques de l’ouest Cameroun dont il est originaire, il a toujours su faire bonne place à plusieurs autres influences. Le Funk, le Rock, le Zouk, le Rythm and Blues, le Hi-life sont autant d’épices qui viennent relever ses réalisations. Depuis qu’il a quitté les Tigres noirs de New-Bell, l’orchestre d’André Marie Tala dont il était guitariste principal, il se donna d’explorer plusieurs univers musicaux en Afrique et dans le monde. Dans le rendu des titres tels que « Funky Makasi » ou encore « Mandela », l’invitation pour un nouveau voyage, le résumé d’une nouvelle expérience. L’on peut donc mieux comprendre pourquoi il se montrera autant à son aise avec les innombrables artistes qui...

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Sammy Mafany

Sammy Mafany Sammy Mafany was born in Buea, in the South West Region and began performing with musical groups there. He became the main proponent of Ngom’a Wetuli or shoulder dancer. This is a compendium of the basic traditional rhytms of the Bakweri of the south west. Sammy was a member of the national Orchestra of the national Ensemble. For many years now, the south west province has failed to produce any musician worth the name, in spite of the apparement musical boom in the republic of Cameroon. It would appear at the moment that Sammy Mafany has broken that myth, and has through his album, launched the south west province into the same plane as the littoral and west provinces in particular. Mafany registered remarkable progress and performed in grand events in Africa, Europe and Asia. Among others, he was selected to go to France to sell the bakweri and Cameroon culture during the 1998 world cup and kuala Lumpur in Malaysia during the 1998 commonwealth Games. For almost 30 years Sammy has lived in Yaounde and got married there to his dear wife Clementine Andoula Mafany from the earstern province. He maintened very good human and public relations with the people he came across. He was honored with a medal and won many trophies....

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