{{Description du projet}}
il s’agit d’un projet transfrontalier entre le Cameroun ([mine de Mbarga->http://www.atangana-eteme-emeran.com/ecrire/?exec=articles&id_article=31618]) et le Congo (mine de Nabeba). les réserves du minerai de fer riche (DSO) de Mbarga, bien qu’importantes, sont riches en silice, alors que le DSO de Nabeba est plutôt riche en aluminium. Dans l’un ou l’autre cas, le mélange des deux minerais s’avère nécessaire en vue d’en
accroître la valeur commerciale.
C’est également un projet intégré qui comprend trois grandes composantes, à savoir une mine, un chemin de fer long de 510 km entre Mbalam et Kribi, ainsi qu’un terminal minéralier au port de Lolabé, à Kribi.
{{consistance du projet}}
Le projet comprend trois composantes, à savoir: la mine, avec l’exploitation du minerai riche et la construction d’une unité d’enrichissement du minerai pauvre, la construction d’un chemin de fer de 510 km pour le transport des minerais issus de la mine vers les zones de stockage et les installations dédiées à l’exportation, et un terminal minéralier dans la zone du complexe industrialo-portuaire de Kribi pour faciliter l’exportation du minerai. Ceci va également inclure le développement de l’ensemble des infrastructures opérationnelle.
{{Cout du projet}}
Le coût global de ce projet est estimé à 8,7 milliards de dollars, soit environ
4350 milliards FCFA, dont environ 5milliards de dollars pour la première phase et 3,7 milliards de dollars pour la seconde.
Ce projet structurant de par son impact tant sur le plan infra structurel qu’économique marque des pas chaque jour. Le 05 juin 2014 était signé sous le regard du premier ministre le contrat de construction d’infrastructures entre le Cameroun, Sundance Resources et l’entreprise portugaise Mota-Engils. Le 18 juin ce même type de signature a eu lieu au Congo pour permettre de relier le site de Nabeba au Congo au réseau ferré du site de Mbalam au Cameroun. Mota-Engils va concevoir, construire, tester et gérer les 580 km de chemin de fer à construire entre Nabeba-Mbalam-Kribi et les équipements y afférent au complexe industrialo portuaire de Kribi, ceci dans un délai de 42 mois.
{{Investissement}}
L’investissement total que nécessite le projet d’exploitation du fer de Mbalam dans l’arrondissement de Ngoyla (département du Haut-Nyong, dans la région de l’Est) est
de 4250 milliards FCFA (8,7 milliards de dollars). Cet investissement, qui permettra à Cam Iron SA, filiale de l’entreprise australienne Sundance Resources, d’exploiter, sur une superficie de 783 km2, 200 milliards de tonnes de fer, dont 150 milliards de tonnes de minerai riche. Ces données font partie du condensé de la convention minière pour l’exploitation du fer
de Mbalam.
{{Organigramme}}
Cam Iron SA deviendra un holding, actionnaire majoritaire des trois
sociétés qui seront bientôt créées. Il s’agit de MineCo, la société minière qui va développer et exploiter le gisement de fer
; RailCo, la société ferroviaire qui va construire et exploiter le chemin de fer qui servira au transport des minerais jusqu’au port de Kribi pendant la durée de la concession ferroviaire (25 ans),
et enfin PortCo, la société du terminal minéralier qui va aménager
et exploiter le terminal au port en eaux profondes de Kribi pendant
la durée de la concession portuaire (25 ans).
{{retour sur investissement}}
Au sujet des royalties que doit gagner l’Etat camerounais, ils seront
de 2,5%, comme le prévoit le Code minier en termes de redevances sur
le total du revenu de la mine. Les documents présentés aux médias
par la Primature laissent entendre que «les royalties génèreront environ 6000 milliards FCFA sur les 25 ans».
Ce projet de plusieurs milliers de milliards Fcfa va générer plus de 12000 emplois et des contrats de sous-traitance avec les entreprises locales qui doivent déjà se mettre à niveau pour être à la hauteur.
{{L’importance du gisement}}
Selon les recherches disponibles, le minerai de fer de Mbalam-Nabeba se trouve au niveau de la surface de la terre, jusqu’à la profondeur de la terre. [[Cameroon tribune du 29 Aout 2014 page 11.]]
{{Montage juridique du projet}}
Concernant la convention de Mbalam, il s’agit d’une convention minière au sens de l’article 16 du Code minier, qui dispose qu’“en vue du développement et de l’exploitation d’une découverte minière ou de leur financement, convention minière est conclue entre le titulaire du permis de recherche et l’Etat. Cette convention minière pour l’exploitation du fer de
Mbalam a été signée le 29 novembre 2012.
le Cameroun est conseillé dans ce projet par trois cabinets.
Il s’agit de Patton Boggs, cabinet d’avocats américains, pour le conseil juridique
de SRK Consulting, cabinet sud-africain, pour le conseil minier et ferroviaire,
et de
BMCE Capital, cabinet de conseil camerounais, filiale du Marocain BMCE Bank, pour le conseil financier. Ce dernier est le chef de file de ces conseils.[[Investir au Cameroun, n°9 de Décembre 2012, page 4-9]]
{{Etat d’avancement du projet au 29 Aout 2014}}
Le terrassement avance. Les efforts sont consentis sur cette phase prévue pour faciliter l’accès aux emplacements des principales infrastructures minières. En plus du terrassement, procédè au défrichage et à la préparation de la boucle ferroviaire et des sites d’infrastructures situées à l’ouest de Mbarga. A la fosse de Mbarga, un accès est déjà effectif, jusqu’au village minier et à la piste d’atterrissage.
Les autres zones environnantes où le fer est également détecté ne sont pas en reste. Plus loin dans la zone de construction de la voie ferroviaire, qui partira de Mbalam pour le port de Kribi, ouvert à la voie maritime, les travaux sont avancés. Cette voie ferroviaire servira à exporter le fer extrait de Mbalam au Cameroun et de Nabeba au Congo.L’exploitation du fer est imminente.