Dans le rapport dur la situation des droits de l’homme au Cameroun en 2011, l’on relève que 26 enquêtes ont été ouvertes contre des journalistes pour « diffamation par voie de presse. Dans le cadre du seul tribunal de première instance de Douala Bonanjo, sept affaires concernant des journalistes et des organes de presse écrite et audiovisuelle, sont actuellement en instance pour les motifs suivants : diffamation, injures, publication de fausses nouvelles, atteinte au droit de l’image, violation du code de déontologie, refus de publier ou de diffuser un droit de réponse. L’essentiel du contentieux contre les journalistes est basé à Yaoundé et Douala où sont enregistrées neuf et 11 procédures respectivement. L’on constate dans les diverses procédures en cours que sont poursuivis, outre les auteurs des articles mis en cause, les organes de presse où ils ont été diffusés et leurs directeurs de publication, comme le prescrit la loi n°90/052 du 19 décembre 1990 sur la communication sociale au Cameroun. Les différentes poursuites ont été engagées conformément aux dispositions des articles 53, et 57 de la loi mentionnée en haut.
Synthèse de Jean Francis BELIBI
Cameroon Tribune du vendredi 02 novembre 2012.