Depuis le mois de mars dernier, l’on observe une montée de violence dans la vallée du Ntem. Un département particulièrement stratégique de par sa position géographique .Celui-ci est situé à la lisière du Cameroun avec la Guinée Équatorial , » le nouvel el dorado de la zone CEMAC » et le Gabon considéré comme » l’ancien Émirat Arabe de l’ Afrique Centrale « . Toutes choses qui font de lui une véritable foire d’empoigne pour les populations des ces trois pays , qui se confondent à des problèmes irrédentistes. Bien attendu de ce fait , la vallée du Ntem représente un enjeu économique notable pour la région du Sud particulièrement et aussi pour le Cameroun , avec notamment la ville de Kye-Ossi qui est un grand centre d’échanges de toute la sous-région.
Dans ce maelström qui menace d’envahir cette circonscription administrative toute particulière, se trouvent en action les responsables du rassemblement du peuple camerounais(RDPC) qui se battent les uns contres les autres pour le contrôle de la marche de cette formation politique localement .une situation suffisamment grave qui risque, en dépit de l’action de la hiérarchie du partie de flamme qui s’efforce chaque fois à remettre les choses en ordre , de provoquer des scissions au sein de celle-ci.
Au demeurant , l’actualité depuis plusieurs années dans la région du Sud en général et principalement dans le département de la vallée du Ntem, se résume à des conflictualités au sein du Rdpc , au problème Bamoun , aux confrontations à la frontière entre le Cameroun et la Guinée Équatorial.
RDPC
La vallée du Ntem projet à l’opinion national aujourd’hui , l’image d’un département dans lequel , le Rdpc se porte très mal en dépit de son implantation , ceci à cause des aspirations politiques des responsables, et des luttes partisanes des militants. a la têt de ce désordres se trouvent les hommes comme Me Emmanuel Mbiam, qui plus est, député du Rdpc et président de la section Rdpc »vallée du Ntem I ». De fait disait une source: » En ce qui concerne spécifiquement la vallée du Ntem I Ambam , il convient de signaler que n’eût été la prompte intervention du Préfet , le meeting n’aurait pas eu lieu [ la célébration du 27eme anniversaire du Rdpc ndlr] Me Emmanuel Mbiam, président de ladite section s’était farouchement et publiquement opposé aux choix porté sur monsieur Obam Assam (…) on ne cessera jamais de rappeler que l’ éclatement de la dite section ,jadis composée de 13 sous-section en 26 et à l’issue duquel le président a tenu à placer ses affidés , certainement dans la perspective de son positionnement lors des échéances à venir . cette section bat sérieusement de l’aile parce que sujette à des nombreuses controverses ». Les dissensions naissent également au sein de ce parti ce fait du fait du choix par le comité central du chef de délégation lors des événements majeurs .On se souvient que que , toujours lors de la commémoration des 27 ans de la naissance du Rdpc , le chef de la délégation d’Olamzé avait été vomi par les populations parce qu’elles attendaient une fois de plus l’ ancien Dgsn Emmanuel Edou dont dont elles étaient habituées à voir en telle circonstance.
Les NTOUMOU
Selon certaines sources » pour mettre un terme aux appétits d’ expansion territoriale des Équato-guinéens face à la très faible minorité des Ntoumou (autochtones) feu Jean Fochivé aurait proposé à l’époque au défunt président Ahmadou Ahidjo de créer une colonie de peuplement dans cette zone « solution, s’il en était une pour empêcher les Guinéens-peu nombreux -à envahir cette zone , salutaire , mais , qui est aujourd’hui à la base des escarmouches récurrentes entre les populations .Les Bamouns se fondant sur leur nombre(70% de l’ensemble de la population de Kye-Ossie) veulent dicter le loi aux autochtones très peu nombreux .Une situation assez grave qui remet au devant de la scène ces réflexions sur les minorités , les autochtones et les allogènes au Cameroun. En tout cas, les Ntoumou sont mis à l’ étroit en ce moment particulièrement par les bamouns qui peuvent se prévaloir le droit de préemption sur les terrains , bien qu’on note la présence tout aussi remarquable des peuples de l’ Afrique de l’ Ouest . Pleins aux as, dit-on , les frères du sultan Roi de Bamoun, constituent » une puissance financière ce qui leur permet d’obtenir une braderie du patrimoine foncier Ntoumou « .Du coup, l’on voit l’ hospitalité des Ntoumou trahit et le tolérance zéro des Bamouns qui sont pourtant leurs frères camerounais .Toute chose qui a amené un cadre de l’ administration à penser que: » tant qu’on n’aura pas le courage de reconnaître qu’il existe un problème Bambou à Kye-ossi qui faille impérativement résoudre sans état d’âme , le cycle des incidents de cette nature ne pourra jamais connaître une fin .Il est de même de la pléthore incontrôlée des ressortissants ouest africain qui écument la ville de Kye-Ossi , généralement sans domicile fixe et pour la plupart dépourvu des moyens de subsistance « . Il est d’ailleurs déplorable que les autorités du pays ne prennent pas les mesures qui s’imposent pour mettre fin au laisser-aller des Bamouns , dans cette zone du Sud , lorsqu’il st à penser qu’ils se permettent en toute impunité d’enfreindre certaines dispositions du décret N°77/245 du 15 / 07: 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles , en désignant un Bamoun ( Pouofoma Amadou) comme chef de 3e degré d village Akombang, en plein cœur de Kye-Ossi , au détriment des autochtones .Voilà une situation qui peut mettre le feu aux poudres au point où l’ État ne parvienne plus à maîtriser l’ embrasement.
La frontière entre le Cameroun et la Guinée Équatoriale est depuis quelque temps déjà, le théâtre d’affrontements des populations de ces deux pays .Ce qu’il faut stigmatiser dans les réactions des autorités de Malabo , c’est de permettre que leurs forces de l’ordre s’y mêlent de manière particulière . »Même si le zèle des Camerounais est décrié au niveau des frontières avec des actes tels que la provocation , la feymania et le gangstérisme, il ne demeure pas moins que la riposte ds forces de l’ ordre Équato-guinéennes disproportionnées , avec des multiples actes et traitement inhumaines dont sont courrament victimes nos compatriotes » s’offusque une autorité du Sud très au fait du Climat délétère qui prévaut à cet. endroit