BAHAM
Histoire et toponymie
Selon la légende, le fondateur du village était un chasseur. Avant sa disparition, il aurait désigné Pouomouogne, un de ses fils, comme successeur. Par la ruse, Kamogne, son frère jumeau, aurait réussi à enfermer le successeur légitime dans un local et l’aurait sommé d’abdiquer en échange sa liberté. Pris au piège, Pouomouogne aurait renoncé au trône en s’écriant : ”Bohom“. Ce qui signifie en langue locale, ”ceux qui enferment les gens dans les maisons.” D’où l’appellation actuelle de Baham. Le souverain déchu quitta le village et s’installa avec ses fidèles dans la localité de Bayangam réputée pour ses criquets.
Y aller
– De Bafoussam : gare routière ou ramassage par taxi
– Longueur du trajet : 22 kilomètres
– Etat de la route : goudronnée
– Coût du transport : 500 francs
– Structures d’hébergement : 2 hôtels et 3 auberges
– Prix de la nuitée : 5000 francs, négociables

– Population : environ 32 000 habitants
– Principal groupe ethnique : Baham
– Création du district : Décret N°61-166-Int-APA du 30/09/1961
– Erection en arrondissement : Décret N°81448 du 4 novembre 1981
– Superficie : 80 km²

A 22 kilomètres à peine de Bafoussam, Baham a longtemps vécu à l’ombre de la métropole provinciale de l’Ouest avant de se voir ériger en chef-lieu du département des Hauts-plateaux.
Pour autant, les problèmes demeurent. Face à l’exigüité de l’espace, à la pauvreté des sols et à l’exode rural, les forces vives au dynamisme incontestable, doivent encore batailler dur pour faire reculer la pauvreté. La puissante élite du groupement est particulièrement interpellée.

Autrefois partie intégrante de l’ancienne grande Mifi, le département des Hauts- Plateaux n’a pas du tout usurpé son nom. Sur cet espace densément peuplé, le relief particulièrement accidenté, favorise une grande promiscuité. Avec une population de 32 000 habitants environ, Baham porte fièrement sa triple casquette. D’abord chef-lieu du département, il est également un des trois arrondissements des Hauts-Plateaux. En dehors des fonctions administratives, c’est par ailleurs une communauté placée sous l’autorité d’une chefferie traditionnelle à l’instar des huit autres groupements du département. Baham a eu une histoire tumultueuse parsemée parfois de drames et de larmes. D’autres histoires aussi cocasses qu’invraisemblables, existent sur Baham et ses populations. Réputé intelligent et rusé, le Baham aurait une agilité mentale à nulle autre pareille. On le dit âpre au gain et imbattable dans des négociations d’affaires, avec un art
A première vue, la cité ne paie pas de mine. Le centre ville semble étroit. Juste quelques bâtiments alignés le long de la Nationale N°4 qui la traverse, puis, presque plus rien, Il faut emprunter l’axe central menant vers le quartier administratif pour changer d’avis. Des résidences cossues et d’autres bâtiments imposants construits récemment donnent fière allure à la cité, malgré leur extrême dispersion spatiale. Ceci tiendrait au fait qu’ici comme ailleurs en pays bamiléké, on construit en priorité dans la concession familiale.
Il n’est pas facile de faire vivre 30 000 personnes sur 80 km². D’où l’ampleur des conflits fonciers exacerbés par des querelles de succession. Par ailleurs, la surexploitation des sols peu engraissés, contribue à leur appauvrissement et par ricochet, à celui des populations qui vivent exclusivement du travail de la terre. Une bien curieuse vocation pour une localité qui possède une puissante élite composée d’opérateurs économiques, d’enseignants d’université, d’officiers supérieurs, etc. La carte scolaire est assez diversifiée avec deux lycées, un CES, un CETIC, cinq collèges privés, une trentaine d’écoles publiques et privées. La couverture sanitaire n’est pas en reste avec neuf structures sanitaires. Avec autant d’atouts, Baham regarde l’avenir avec confiance.
22 kilomètres à peine. C’est la distance qui sépare Baham de Bafoussam,. Le voyage est une question de minutes sur une route parfaitement bitumée.
Le voyage peut être éprouvant pour les jambes du fait des surcharges. Pour rentrer préalablement dans leurs frais, les petits véhicules qui font la navette entre les deux localités transportent fréquemment jusqu’à six passagers sur les quatre places normalement prévues.
Quand vous interrogez les chauffeurs, ils évoquent invariablement le coût élevé du carburant et autres « frais de route » à débourser aux multiples postes de contrôle. Le temps de s’en rendre compte, on est déjà à Bandjoun, cité intermédiaire en pleine métamorphose. Seuls les véhicules qui ont des passages à déposer au centre ville y font halte. Au niveau de l’échangeur, la plupart des véhicules en partance pour Baham empruntent directement l’embranchement donnant sur la route de Douala.
Voyager, c’est découvrir et ici, les surprises ne manquent pas pour les yeux. Ce qui frappe d’emblée le visiteur qui débarque pour la première fois, c’est la densité de l’habitat et surtout la mise en valeur intensive des terres. De Bafoussam à Baham, il n’y a pratiquement pas d’espace vide. Tout au long du parcours, des résidences somptueuses alternent avec de pittoresques constructions aux toits coniques. Tout autour, s’étendent à perte de vue des parcelles de maïs, d’arachide, de haricot ou de choux dans un espace où la végétation arbustive est entretenue avec un soin particulier. On appréciera particulièrement l’abondante végétation qui recouvre un relief très accidenté. Aussi loin que porte le regard, il est attiré par de curieux scintillements qui perforent la verdure. Accrochées au flanc des collines, les maisons se signalent ainsi grâce aux reflets des toits en aluminium. On imagine à peine les efforts déployés pour s’installer à des endroits aussi inaccessibles.
Pour les mordus du ballon rond, le mot Fovu renvoie invariablement à l’équipe de football de Baham qui évolue depuis quelques années dans le championnat d’élite de Première division. Peu de gens savent en revanche que le club porte-fanion du département des Hauts-Plateaux a plutôt emprunté son nom à un lieu mythique du village Baham : Fovu, « rocher sacré » en français. Principale curiosité de la localité, le site ne figure pourtant pas au calendrier des visiteurs et pour cause I Lové dans une espèce d’entonnoir naturel, il ne s’offre pas facilement au regard. Par ailleurs, aucune plaque ne signale sa présence. Pour s’y rendre, Il suffit d’emprunter la route principale qui mène au quartier administratif. Après la Sous-préfecture la Préfecture et la mairie, la voie bifurque. En suivant l’embranchement à gauche, on abou1t à un petit promontoire à partir duquel on a en vue un véritable spectacle féerique.
a localité s’est faite une spécialité : le perlage. Il consiste à recouvrir une calebasse, un tabouret ou tout autre objet de perles ou de cauris à partir des motifs conçus à l’avance. Un savoir-faire séculaire transmis de générations en générations.
Ressources humaines
Entreprises de l’empire FOKAM KAMEGNE

– July Voyages
– Vox Africa
– Sitracel
– Cenainvest
– Afriland First Bank Cameroon
– Afriland First Bank Guinnée Equatoriale
– Afriland First Bank Paris
– Afriland First Bank Sao Tome e principe
– Afriland First Bank Congo
– Afriland First Bank Chine
– SAPA qui compte dans son portefeuille Afrédit, SAPI, SAAR, AGES, ALC, AFRIMAR, CFP, ESG, GEODIS Cameroon, Everdit-Maisonneuve et Larose

La chaîne de télévision panafricaine émet de façon effective depuis janvier 2008 depuis Londres, la Capitale britannique.
Elle est l’une des plus grandes agences touristiques au Cameroun. Ceci grâce à de nombreux moyens mis en œuvre par son promoteur.

La chaîne de télévision est à la conquête de près de 600 millions de téléspectateurs potentiels sur le continent africain.

Jully Voyages fait donc partie de l’une de ses nombreuses agences qui ont pour but de promouvoir l’image du Cameroun à travers le tourisme. Raison pour laquelle elle a mis un accent particulier sur ce secteur du développement. On dénombre donc une multitude de produits offert dans ce sens. Il s’agit des circuits bénéficiaires qui sont des voyages organisés avec pour principaux pôles d’attraction la mer, l’océan et le fleuve, des safaris qui sont des voyages organisés dans le but de satisfaire la curiosité des touristes dans le domaine de la faune ; des circuits cynégétiques qui sont des itinéraires basés sur la chasse dans les parcs, des circuits culturels des montagnes qui sont des itinéraires basés spécifiquement sur la découverte des montagnes et des chaînes montagneuses et le trecking, qui est une forme accompagné d’une randonnée pédestre sur les montagnes. Jully voyages porte le prénom de sa promotrice qui n’est personne d’autre que Mme KAMOGNE, l’épouse de M. KAMOGNE