ASSALE Charles
1911 – 1999 personnalité politique, ancien PM du Cameroun Oriental
Fils de MBIAM et de Zongo, Charles ASSALE est né le 04 novembre 1911 à Ebolowa. Ancien élève de l’Ecole Normale de Foulassi, il poursuit sa formation à l’Ecole des Infirmier et Infirmières d’Ayos d’où il sort major de la première promotion.
Sa carrière politique commence très tôt, entre décembre 1944 et juillet 1945, lorsqu’il devient le premier Président de l’union des syndicats confédérés du Cameroun dès sa création. Ainsi, de 1946 à 1947, il est Délégué à l’Assemblée représentative du Cameroun, représentant la CGT. En 1948, il est parmi les pères fondateurs de l’UPC. De 1947 à 1951, il est membre du Conseil Economique et Social, à paris. Du 30 mars 1952 au 22 décembre 1956, il est Conseiller et questeur à l’Assemblée Territoriale du Cameroun. De 1956 à 1960, il est Conseiller, puis député à l’Assemblée Territoriale devenue Assemblée Législative du Cameroun. Du 10 avril 1960 au 1er octobre 1961, il est député du Ntem à l’Assemblée Nationale. Il sera par la suite député à l’Assemblée Nationale Fédérale (1962 – 1964) et représentant à l’Assemblée Législative du Cameroun Oriental (1961 – 1970).
De 1957 à 1961, il est également Président Général du MANC. Et de 1958 à 1960, il est Ministre des Finances dans le gouvernement Ahidjo. Puis lorsque Ahidjo fut élu Président de la République le 5 mai 1960 par une écrasante majorité des députés, il confie la formation du nouveau gouvernement à Charles ASSALE. Le 14 mai 1960, celui-ci est nommé Premier Ministre, Chef du gouvernement. Il démissionne de son poste de Premier Ministre du Cameroun oriental le 11 juin 1965.
Ensuite, c’est le retour aux affaires le 13 juin 1970 lorsqu’il est appelé à occuper les fonctions d’Ambassadeur itinérant à la Présidence de la République, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort le 10 décembre 1999.
Homme politique de grande envergure, ASSALE fut par ailleurs 2e Vice-président Général de l’union camerounaise, Maire de la Commune de plein exercice d’Ebolowa, et membre du Comité Central de l’UNC.