MENJI
Blottie dans les montagnes du département du Lebialem dans la Province du Sud-Ouest, Menji, Menji pourrait ne pas être l’endroit le plus agréable pour vivre au Cameroun. Cette ville est en même temps le chef-lieu du département du Lebialem et le chef-lieu de l’arrondissement de Fontem. Mais ceci n’est pas ce qui amène Menji à faire tic-tac. Grâce à l’association FOCOLARE et à travers des initiatives autœntretenues, les populations ont transcendé les difficultés et transformé la région enclavée et assez parsemée de forêts, en ce que beaucoup appellent « miracle dans la forêt ».
Accessibilité
Départ : De Dshang (département de la Menoua, Province de l’Ouest) par motocyclette ou par minibus. Aussi,, par Koumba (5000 frs) et mamfe (3000 francs).
Frais de transport : 2.000 francs CFA par minibus venant de Dschang ou 3000 frs par motocyclette commerciale. Ces frais grimpent pendant la saison pluvieuse.
Infrastructure : route non bitumée, tortueuse, poussiéreuse et rouge.
Hébergement : Quatre auberges
Prix d’une nuitée : 3000 frs et plus (négociable)
Faits
Population : Environ 85000 habitants dans l’arrondissement de Fontem, desquels une bonne partie vit à Menji (chiffres de la préfecture).
Chaactéristiques : Ville cosmopolite en expansion, mais plus habitée par les gens de Nweh, communément connus sous le nom de Bangwa (prononcé Bang-WA)
Chiffres
42 km
Ceci est la distance serpentée de Dschang à Menji, chef-lieu du département du Lebialem.
Une histoire riche, pas de station d’essence
Avec une population d’environ 85000 habitants dans l’arrondissement de Fontem, et dont la majorité vit à Menji (statistique de la préfecture), la ville n’a aucune station d’essence (comme c’est le cas dans l’ensemble du département du Lebialem). Il n’y a aucun taxi, mais les motocyclettes commerciales naviguent sur les routes poussiéreuses. Les conducteurs de moto font avec l’essence frelatée (communément appelée Zoua-zoua) dont ils se procurent à Dschang ou au Nigeria en passant par Mamfe.
Ce qui attire l’attention des touristes et des étrabgers est le climat froid la nuit et le matin. Bien de mentionner, est le taux de criminalité assez bas. « vus pouvez oublier un portable dans un bar, et vous le retrouvez en place même des heures après », un élève l’a déclaré à CT.
Mais quelle est l’origine du nom Menji ? D’après Chief Alexander Fomendji, l’histoire raconte que son grand père émigra de Ebeagwa (dans le département du Manyu) et quand il s’installa dans le présent site de Menji, il découvrit des singes sauvages (Nkenji) avec des queues blanches, qui mangeaient et détruisaient les récoltes. « C’était en 1928. Certains de ces singes mangeaient même de petits enfants. Alors, avec son fusil traditionnel, il réussit à tirer sur ces singes et à les chasser », révèle Chief Fomenji. « Nkenji » dit-il, signifie singes, d’où dérivé Menji.
La générosité est l’une des particularités des habitants qui reçoivent souvent les visiteurs avec leur meilleur met : macabo pilé accompagné de légumes (« appelé Abenchi ») associé au vin blanc pour faciliter la digestion.
Le mont Nyietebong
Un lieu de rituels et rites traditionnels, c’est aussi une attraction pour populations locales et touristiques.
Situé au Nord-Est de Menji, le Mont Nyietebong a une altitude de 1600 mètres et s’étend sur un encarpement qui ressemble à un semi-caldéra qui s’étend le long des bords nord et nord-est des hautes terres du Lebialem.
D’après Chief Alexander Fomenji de Menji, le ont Nyietebong a une histoire d’une importance culturelle ethno-botannique de la forêt qui se trouve sur le Mont, celui-ci est fréquemment visité par les herboristes et c’est le lieu où s’offrent rituels et rites traditionnels.
« si les femmes n’accouchent pas, nous les dirigeants traditionnels allos effectuer certains rites sur le Mont Nyietebong. Après, elles peuvent concevoir et tout ira bien », dit-il en ajoutant : « En regardant le Mont Nyietebong, nous pouvons déterminer s’il pleuvra ou non. Ce mont est la demeure de nos ancêtres ».
Martin Atemkeng, un gardien de nuit au Atabong Entreprise Cottage affirme que le mont abrite plusieurs espèces intéressantes d’oiseaux et d’autres animaux comme les antilopes, les porcs et pic, les singes, les boas, les vipères, etc. il vente les valeurs médicinales des plantes qui, dit-il soigne les maux de poitrine, la dysenterie et autres maladies.
Là où les bendskiners sont seigneurs
Avec le mauvais état du réseau routier, les conducteurs de motocyclettes commerciales sont indispensables dans le processus de transport dans et hors de Menji.
Vous espérez et vous croyez profiter du confort d’un taxi à Menji, détrompez-vous. Les véhicules commerciaux sont rares et les « bendskiners » (conducteurs de motocyclettes commerciales) sont les « seigneurs » de la ville. Voyager d’un bout de la ville à l’autre se fait impérativement à moto. La détester est synonyme de déplacement à pied et sous un soleil brûlant.
TERRE PROMISE MAIS……
Le cacao, le café et les sols fertiles font de Bangem un lieu idéal pour investir. Mais plusieurs facteurs ralentissent le développement.
Que vous aimez Bangem ou non il y a une réalité irréfutable, la beauté scientifique d’une ville qui se vente d’être le chef lieu du département du Kupe-Muanenguba. Entourée par des chaînes de montagnes comme le Mont Mualong et le mont Muanenguba, le climat idyllique fait la joie de tous.
Mais l’accessibilité set le grand obstacle qui amène beaucoup à penser deux fois avant de visiter Banyem. Par exemple, les fonctionnaires qui se rendent à Melong (dans la province du littoral) avant d’arriver à Banyem. Tout ceci à cause du réseau routier déplorable entre Kumba et Banyem.
Puis de Melong à Banyem, le tronçon de 34 km non bitumé et cahoteux se parcour en deux heures ou plus avec les voitures commerçiales surchargées et tout bringuebalantes, mais moins avec les motos. Apart Nélong comme point de départ, il y a d’autres voies qui conduisent à Banyem. Soit de Kumba à Tombel puis à Banyem, une distance de 100 km. Soit de Kumba à nguti puis à Banyem, une distance de 130 km. toutes ces routes sont non bitumées, et le transport est extrêmement difficile surtout en saison de pluies.
Avec une population d’environ 10,000 habitants (chiffres du préfet du département du Kupe-Muanenguba, M. Eboue Njoume), Banyem devient très Cosmopolite avec une multiplicité d’autres groupes ethniques apart les Bakossis natifs.
La ville a tous les accessoires de la modernité : un réseau téléphonique, hôpital, écoles, unités administratives, signaux de télévision, etc.
Le dynamisme des hommes de Banyem set illustré par leur rendement agricole tant pour la nourriture que pour la culture Commerciale. Par exemple, les mercredis et samedis (jours du marché principal) de camions en provenance de Douala, Yaoundé et autres arrivent dans la ville pour acheter des aliments (surtout des plantains et du macabo) qui sont exportés dans d’autres pays de la CEMAC.
Potentiel agricole
Doté d’un sol fertile et un climat humide, Bangem a tout le nécessaire pour produire des aliments et la culture commerciale comme le cacao et le café. Logiquement, près de 90% de la population pratique l’agriculture. Mais leur principale inquiétude tourne au tour du manque d’intrants, et l’activité des acheteurs, qui acquièrent le café et le cacao par exemple à bas prix. L’enclavement de la zone rend l’évacuation des produits extrêmement difficile.
Néanmoins, de bâtiments modernes, attrayants et coûteux parsèment les principaux endroits de la ville ; grâce à la riche élite qui occupe de grands postes de responsabilité tant dans le gouvernement, la fonction publique, que le secteur privé. Le déplacement à l’intérieur de la ville et hors de la ville se fait plus en motocyclettes.
Il y a peu de night club (boîtes de nuit) mais quatre hôtels (The Dampo, Farmers Bar, Prestige Inn et The Pentagon) embellissent la ville, avec des prix allant de 3000 Francs CFA la nuitée et plus. Après une journée de dur labeur au champs, la vie de nuit est relativement calme et s’arrête à peu près à 22 heures, quand les gens préfèrent leurs lits pour un repos bien mérité.
Bien qu’étant entrain de devenir hautement cosmopolite très vite, la tradition est respectée car la ville a un chef suprême. Mais quelle est la signification du nom Bangem ? D’après les autochtones, Banguem signifie littéralement « les gens de Nguem » (les habitants de la région). D’où l’actuelle appellation Banguem.
Malgré les querelles sanglantes entre les autochtones et les étrangers dans les années 1960, la cohabitation est maintenant cordiale. Et des sourires amicaux accueillent les visiteurs qui cherchent des informations. Mais vous manqueriez le meilleur si vous visitiez et laissiez Banguem sans manger du « Esuba et du Zabgem soup » (macabo pile avec les feuilles de macabo bouillies), le met traditionnel des populations natives.
Mieux à découvrir
Le dynamisme des hommes est mieux illustré aux deux bords de la route Banguem-Melong.
Le tronçon de 34 km qui va de Melong dans le Littoral à Banguem, peut s’avérer le plus fatiguant des voyages pour les étrangers non habitués au réseau routier camerounais. Mais, sans avoir causé aux habitants, l’on observe qu’il ya beaucoup à découvrir pendant le voyage.
ACCESSIBILITE
Départ : De Melong (province du Littoral) à motocyclette ou dans de véhicules surchargés
De Kumba à Tombel et à Banyem ou de Kumba à Nguti et à Bangem
Prix du transport : 2.000 francs CFA à moto ou à véhicule de Mélong. Plus cher pour d’autres destinations.
Infrastructure routière : non bitumée et accidentée
Logement /ébergement : Quatre hôtels
Prix par nuitée : 3.000 franc cfa et plus (négociable)
Faits
Population : environ 10.000 habitants (sources : préfecture)
Caractéristiques : ville cosmopolite en expansion, avec un hôpital, de structures administrateurs, la poste, les écoles, etc
Prononcez le nom Banyem n’importe où et plusieurs choses vous viennent à l’esprit : Lac Kupe- Muanenguba, les chaînes de montagnes qui entourent la ville, la dynamique élite, etc. Mais il y a mieux qui justifie le choix de ce chef-lieu administratif du département du kupe-Muanenguba. Et bien qu’étant le grenier du département, Bangem a de problèmes de développement particulièrement son enclavement et les mauvaises routes. Mais l’espoir n’est pas perdu dans cette région qui a un grand rôle à jour dans le développement socio-économique de la province du Sud-ouest.