1930-2001 écrivains
Né en 1930 à Ngaoundéré et décédé le 26 octobre 2001 à Bastschenga, son village d’origine.
Ses études primaires se déroulent à Afok et Baia , où il obtient le CEPE en 1942.Il suit ensuite le cours de sélection de Dschang en 1944, avant d’entrer à l’ école primaire supérieure de Yaoundé . Au terme de ses études, il devient secrétaire auprès du Président du Tribunal coutumier de Sa’ a.
En 1948, il gagne le prix de littérature décerné par le Comité d’ Expansion Culturelle de la France d’outre-mer, avec un conte « l’Araignée Disgraciée ».
En 1949, il entre dans la police .affecté par le suite à douala, il devient secrétaire de la Section syndicale de la police. Muté plus tard à Yaoundé, il réussit l’entrée à l’école de la Police (première promotion) en 1952.
En 1957, après le lancement de deux journaux (« La voix du Citoyen » et « Bebela Ebug » ( Parole de vérité)), il est emprisonné pour ses activités journalières .Le 23 janvier 1960, l’ association des poètes et écrivains Camerounais ( APEC° est créée à Yaoundé dans son domicile de Nlongkak . ¨Pendant 21 ans, il sera d’ailleurs SG et principal animateur de cette association.
En 1965, il remporte le prix Mottard de l’ Académie française avec les « Lettres de ma cambuse ».puis en 1966, il remporte le 1er prix de la nouvelle décerné par le centre International de la Pensée et des Arts française (C.I.P.A.F). De 1975 jusqu’à sa mort , il résidait à Bastschenga,.son pseudonyme René Philombe a été employé tout au long de sa carrière d’écrivain .Son œuvre littéraire qui recouvre tous les genres est immense : La parcelle divine ( 1959), Peuples debout monstre sans âge(1961),La saison des fleurs(1962) ,sola ma Chérie (1966) , Hallali et chansons nègres (1965), encore une odeur de sang ( 1967), C’est moi le vrai martyr ( 1969), Un sorcier blanc à Zangali ( 1970) , petites gouttes de chants pour créer l’ homme (1970), Histoires queue de chat (1971), Les époux célibataires ( 1971), N’Krumah n’est pas mort( 1972), et Les troubles fêtes d’ Africapolis ( 1973).